Bonjour à tous,
Bonjour, voici la chronique concernant La prof de Freida McFadden
Un thriller psychologique décevant ?
Après avoir exploré la trilogie « La femme de ménage » ainsi que « La Psy », j’ai poursuivi ma découverte des romans à succès de Freida McFadden avec son dernier ouvrage, « La Prof ». Forte d’un lectorat fidèle et de critiques élogieuses, l’autrice semble s’imposer comme une figure incontournable du thriller psychologique contemporain. Pourtant, ma lecture laisse un goût amer. Voici mon avis détaillé.
Un début prometteur… mais une intrigue qui s’essouffle
Le roman s’ouvre sur une scène intrigante : un enterrement, sans qu’aucun nom ne soit révélé. De quoi éveiller la curiosité. On entre ensuite dans le quotidien du lycée Caseham, où enseignent Eve et Nate Bennett, un couple de professeurs respectivement en mathématiques et en anglais. L’élève Adeline Severson, surnommée Addie, complète le trio central.
Freida McFadden adopte une narration alternée, chaque chapitre donnant la parole à un personnage. Une construction classique, déjà utilisée dans ses précédents romans, qui permet de croiser les points de vue… mais qui, ici, manque de profondeur.
Des thèmes importants, mais peu exploités
Le roman aborde des sujets graves : harcèlement scolaire, abus sexuels, deuil familial et rupture conjugale. Des thématiques fortes, que l’on salue d’ailleurs pour leur présence. Malheureusement, leur traitement reste en surface. On survole les émotions, les conséquences, les tensions. Résultat : une lecture plate, sans véritable relief.
Un style fluide mais sans surprise
Comme souvent chez McFadden, le style est accessible et les chapitres s’enchaînent rapidement. Le rythme soutenu incite à tourner les pages… même si l’on attend en vain le twist salvateur, celui qui donnerait enfin un sens ou une intensité au récit.
Malheureusement, le twist final peine à convaincre. Trop flou, mal amené, il laisse une impression de confusion. Une relecture des derniers chapitres m’a été nécessaire pour en comprendre les contours, mais même avec du recul, la révélation manque de cohérence et de crédibilité.
Une impression de déjà-vu dans l’univers de Freida McFadden
J’avais beaucoup aimé « La Psy », qui reste à ce jour mon coup de cœur dans l’univers de McFadden. En revanche, ma lecture de la trilogie « La femme de ménage » a été beaucoup plus mitigée. Des intrigues répétitives, une écriture efficace mais sans surprise, et des personnages trop stéréotypés à mon goût. Mes critiques sur cette série m’ont d’ailleurs valu quelques retours acerbes… mais je découvre avec soulagement que d’autres lecteurs partagent cette même réserve sur les forums et les plateformes de lecture.
Conclusion : « La Prof » de Freida McFadden, un thriller fade malgré un potentiel évident
« La Prof » avait toutes les cartes en main pour captiver : une ambiance scolaire, des personnages troubles, une narration chorale. Pourtant, l’ensemble manque de tension dramatique et d’originalité. Les fans inconditionnels de Freida McFadden retrouveront peut-être son style reconnaissable, mais ceux en quête d’un thriller psychologique haletant risquent de rester sur leur faim. Un roman trop lisse, avec un twist final peu crédible, qui confirme une impression grandissante : la formule McFadden commence à s’essouffler.
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