Bonjour à tous
Je viens de terminer Les Secrets de la Femme de Ménage de Freida McFadden. Ce roman est la suite du phénomène La Femme de Ménage, qui a conquis de nombreux lecteurs grâce à son suspense haletant. Enfin, soi-disant haletant. Le suspense est retombé comme un soufflé. Qu’en-est-il de ce deuxième opus ? Est-ce que l'autrice réussit à changer la donne et nous transmettre une tension psychologique intacte ?
La réponse est sans appel : Une douche froide, une déception.
Voici mon avis détaillé sur cette lecture aussi rapide qu'oubliable.
Quand le thriller oublie d'être captivant
Un thriller psychologique sans surprises
Après le succès retentissant de La Femme de Ménage, Freida McFadden se lance dans une nouvelle intrigue qui, malheureusement, peine à convaincre.
Dans ce roman, Wilhelmina "Millie" Calloway, l'héroïne du premier tome, tente de reconstruire sa vie. Elle suit des études pour devenir assistante sociale, mais elle travaille désormais pour le couple Douglas et Wendy Garrick. Depuis sa rupture avec Enzo Accardi, elle vit avec Brock, un avocat. Cependant, elle se retrouve à nouveau enfermée dans un huis clos où secrets et manipulations règnent. L’histoire reprend trop les mêmes ressorts que le premier livre : une héroïne fragile, des employeurs mystérieux, et une maison pleine de non-dits. On ne peut que constater : Millie n’a vraiment pas de chance. De maison en maison, elle ne croise que des névrosés…
Les chapitres se succèdent, mais la mécanique devient rapidement prévisible. Le suspense disparaît, et le twist final tombe à plat. En tout cas, trop de pages pour une intrigue aussi prévisible. McFadden aurait dû réduire le nombre de pages et resserrer son récit.
Des personnages sans relief
L’un des points qui pêche dans Les Secrets de la Femme de Ménage est la faiblesse des personnages. Alors que Millie avait su capter l'attention dans le premier tome, ici, elle semble perdue dans une histoire qui ne fait que recycler les mêmes archétypes. Son nouveau compagnon, Brock, est aussi charismatique qu’un morceau de bois, et le couple Garrick ne sort jamais des clichés du mari inquiétant et de la femme fragile. McFadden semble avoir mis en place des personnages dont le potentiel est sous-exploité. Aucun ne parvient à sortir du cadre des stéréotypes, ce qui empêche le lecteur de vraiment s’attacher à eux.
Une intrigue prévisible
Le roman repose sur une intrigue qui ne fait pas dans l’originalité. Si La Femme de Ménage repose sur son aspect thriller psychologique, cette suite nous donne l’impression de lire le même livre mais en pire. Le secret de la famille Garrick est trop rapidement deviné, et les éléments qui devraient apporter du suspense sont mis en place de manière trop évidente. Le pire twist de l’histoire est décelable bien avant la fin, ce qui rend le dénouement d’autant plus décevant. La tension psychologique est complètement absente.
Un rythme rapide, mais une lecture vite oubliée
McFadden conserve son style rapide et efficace, ce qui permet de terminer le livre en un temps record. Toutefois, le manque de profondeur et l’absence de véritables surprises rendent cette lecture vite oubliable. La fluidité du texte ne suffit pas à compenser l'absence d'une intrigue digne de ce nom. À la fin, on se retrouve avec une sensation de déjà-vu : tourner les pages pour arriver à une conclusion qui ne répond à aucune véritable question.
Conclusion : Une déception pour cette suite
En fin de compte, Les Secrets de la Femme de Ménage est une lecture rapide, mais sans grand intérêt. McFadden, qui avait su captiver ses lecteurs avec son premier tome, ne parvient pas à renouveler l'exploit ici. Si vous êtes à la recherche d’un thriller psychologique avec du suspense et des personnages nuancés, vous serez sûrement déçus.
Bref, un thriller aussi creux que rapide.
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