Lus en 2025

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Malgré son épaisseur (570 pages, collection J'ai lu)), ce roman policier se lit bien. On a plaisir à retrouver le commissaire Adamsberg dans une intrigue policière à rebondissements. Mais Fred Vargas ne séduit pas vraiment avec cette enquête à gros moyens, malgré quelques points typiques.

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Dialogue entre l’auteur et son fils imaginaire qui lui pose des questions sur ce qu’il est et sur son activité d’écrivain. Si ce fils prend vie par la magie des mots, l’ensemble du texte est trop autocentré pour séduire vraiment.

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Un court roman islandais dont l’apparente simplicité dévoile de nombreux points forts. Mais, le chef d’œuvre annoncé ne m’a pas fait l’effet que j’espérais. Sa brièveté m’incitera à la relecture (en pensant à la postface).

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Étrange roman qui présente le face à face entre une jeune femme venue de nulle part pour servir d’aide à domicile à un homme discret qui vit dans une maison au bord d’un fjord norvégien. Chacun ses secrets. Une cohabitation entre attirance et répulsion, suspense à la clé.

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Le narrateur e d’une (jeune) femme à une autre sans véritablement choisir. Cela nous vaut de nombreuses péripéties pour un roman haletant. Il semble que cela reflète la mentalité de Chiyo Uno, sans être révélateur du Japon des années 30. Et puis, cela ne colle pas sur certains détails.

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Très inspirée par Hélène Mayer (photo de couverture) Allemande titrée au fleuret aux JO d’Amsterdam (1928), Marente de Moor raconte le séjour de Janna, 18 ans en 1936, chez un ami de son père. Elle a tout à apprendre et pas qu’en escrime. Un roman souvent surprenant par son style et ses péripéties, situé à l’entre-deux-guerres.

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Shimamura retrouve trois fois la jeune Kamako avant et après qu’elle soit devenue geisha dans un endroit reculé. Amoureuse de lui, mais c’est sans espoir car il est marié père de famille. Un court roman significatif de l’originalité de la société japonaise. La beauté du style fait écho à la beauté des paysages décrits.

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Son style agréable et ses péripéties en font un roman très prenant. La critique de notre société occidentale, bien qu’elle soit assez bien vue, tourne régulièrement aux clichés faciles. Et puis, malgré son côté bon sauvage qui ne pense qu’à retrouver son amour, Charles s’avère bien cynique.

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Même si le contexte donne un aspect un peu rétro à cette pièce, le propos en reste jubilatoire. Un régal de lecture.

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L’enquête de Kurt Wallander dans sa région d’Ystad est en lien avec la situation très grave en Afrique du sud. Évidemment, il a beaucoup de mal à comprendre, vu qu’il a affaire avec des individus sans le moindre état d’âme. Très intéressant de saisir les enjeux sud-africains.

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Un roman qui se lite plutôt bien, mais dont j’espérais mieux. J’attendais une confrontation de personnages dans le même train par hasard, alors qu’il s’agit d’une histoire de famille, dont les membres luttent contre la solitude et le manque d’amour. Construction éclatée, sur plusieurs générations.

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Recueil de deux courts récits tournant autour des atrocités commises pendant la sinistre période franquiste. L’auteur commence doucement dans chaque cas pour mieux faire sentir toutes les implications de ce qu’il raconte, dans un style particulièrement dépouillé et efficace.

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Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai surtout eu du mal à entrer dans ce roman où la partie historique m’a beaucoup plus intéressée que son intrigue générale. Une histoire de famille qui ne sert que de prétexte pour une critique de l’argent roi qui, à mon avis, manque de finesse.

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Comme roman policier, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Il s’agit plutôt d’un roman à tendance métaphysique où Padura interprète le mythe d’Electre selon son inspiration qui l’entraine vers les doubles et déguisements, travestissements, avec drames à la clef.

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La narratrice raconte sa vie comme concierge d’un lycée où un jeune professeur lui tape dans l’œil le jour où il arrive. Folle amoureuse, elle le regarde vivre sa vie, alors qu’il a à peine conscience de sa présence. Roman bref et émouvant. Vaut-il mieux vivre sa vie quitte à la rater où se contenter d’attendre éternellement ?

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C'est un roman, mais cela aurait pu être un documentaire, car quasiment toute l'action se situe dans un centre de rééducation pour handicapés où César peine à trouver sa place. Une piste pour explication est glissée à un moment mais glisse beaucoup trop vite. F. Chesnel fait preuve d'érudition mais truffe son histoire de tics agaçants et joue la carte du sentimentalisme. En ce qui me concerne, on était du côté de l'erreur de casting.

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L’histoire d’une famille blanche de Sud-Africains est marquée par la promesse orale à l'employée noire de lui léguer la maison où elle vit. Cette promesse ressurgit à chaque enterrement d’un membre de la famille, comme un serpent de mer. Très révélateur des mentalités et de l’évolution du climat général du pays.

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Un récit proche de la nouvelle qui met en scène un couple stérile vivant de peu et qui adopte une jeune orpheline. Le drame familial s’accompagne de cette inondation qui bouleverse tout. Ici on sent que la vie bascule vers l'enfer en deux temps trois mouvements, balayée par les éléments et les pulsions.

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L'approche fantastique est très convaincante et on se demande vraiment où l'auteur (Luc Dagognet) nous emmène. Ce sera donc à Scarborough, en Angleterre où on en apprend pas mal et où de nouvelles surprises nous attendent. J'attendais peut-être autre chose pour la fin, mais l'ensemble est de bonne qualité.

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Court roman étonnant, à l’action située aux alentours du IIIe siècle de notre ère, période très méconnue du Japon. Inspiré par Flaubert, l’auteur fait néanmoins œuvre personnelle. L’originalité de forme (le style surtout) ne doit pas faire oublier quelques points qui laissent perplexe : des péripéties un peu confuses. Voir la critique très complète de Nébal.

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