Certes, le film respecte les codes classiques des histoires de vampires : les pieux, le soleil, l’ail, tout y est, le contrat est rempli. Cependant, au-delà de cet aspect que j'ai trouvé moins captivant, c'est l'ambiance de blues, les champs de coton et le racisme crasse du sud des États-Unis qui m'ont vraiment marqué. Cette atmosphère est magnifiquement rendue par une musique omniprésente du début à la fin.
La scène du jeune qui joue et chante et qui avec son don fait appel aux musiques d'hier et d'aujourd'hui, est particulièrement réussie, offrant un moment épique de danse, de chant et de musique.
Du côté des acteurs, j'ai découvert Wunmi Mosaku, qui incarne la « sorcière » avec une présence formidable. En revanche, j'ai été moins convaincu par Michael B. Jordan, malgré sa performance dans un double rôle. Trop de transformations physiques nuisent à l'adhésion aux personnages.
C'était ma première expérience de visionnage en 4Dx, et c'était spectaculaire. Entre le parfum vanillé, les sièges qui bougent au rythme des voitures, la fumée dans la salle lors de l'arrivée du train en gare, et surtout les mini jets d'eau au moment où le sang gicle, l'immersion était totale.