Vingt-cinq ans après ses débuts, il m'aura donc falllu attendre le sixième opus de cette saga pour la découvrir et l'expérience s'est révélée tout à fait convaincante. Dans le genre "jeu de massacre inventif et presque ludique", la production du duo Lipovsky-Stein fait son petit effet et l'on reconnaîtra instantanément la marque des mécaniques bien huilées, des formules déjà éprouvées. Ne pouvant toutefois pas juger du degré de renouvellement du concept proposé par ce Destination Finale : Bloodlines, je me contenterai surtout d'avoir apprécié un puzzle ingénieux où la paranoïa, la terreur et les scènes dramatiques classiques se mêlent harmonieusement à un humour jamais forcé, bien intégré à l'ambiance générale cauchemardesque et suffisamment bien dosé pour ne pas dénaturer la démarche originale en basculant dans la comédie horrifique.
La créativité déployée pour scénariser les mille et une façons les plus catastrophiques de faire face à la mort qui traque sans relâche ceux qui tentent de se soustraire à sa sanction mérite également un bon pouce en l'air et contribue largement à faire de ce visionnage un moment d'épouvante récréatif et suffisamment stimulant pour me donner envie de me pencher enfin sur les premiers volets.