Un petit coup de cœur nostalgique, presque une madeleine de Proust pour moi, ce Bloodlines m’a replongé direct dans cette époque où la franchise Destination Finale régnait en maître du gore inventif et du suspense un peu barré. Le film ne révolutionne rien, mais il fait parfaitement le job, reprenant la recette classique avec un respect du pattern qu’on attend depuis toujours : la mort, implacable et inventive, guette ses victimes avec une créativité toujours surprenante.
C’est bien gore, pas avare en scènes gores efficaces et bien pensées, et ça se regarde sans déplaisir. Les acteurs, même s’ils ne brillent pas forcément par un jeu exceptionnel, font le taf sans faire tâche, ce qui rend le visionnage assez fluide. On ne s’ennuie pas, ça avance, la tension monte correctement, même si on sait que tout le monde va y er — c’est inscrit dans l’ADN de la saga.
Je comprends complètement pourquoi ce revival cartonne : il répond pile poil aux attentes des fans, ce public fidèle qui ne demande qu’une chose, c’est un retour aux fondamentaux d’une franchise quasi increvable. Pas de prise de tête, juste du frisson, du gore, et ce petit jeu de l’alternance des morts qui fait toujours son effet.
Bref, Destination Finale – Bloodlines ne va pas bouleverser le genre, mais pour les amoureux du slasher old school et du concept original, c’est un plaisir coupable, une sorte de madeleine qui ravive des souvenirs tout en apportant sa dose de nouveautés gore bien senties.
A découvrir!