Faut le voir pour le croire !

Retour de la franchise surnaturelle Destination finale, quatorze ans après le cinquième épisode préquel, une ultime destination dans les liens du sang. Une saga sur la grande faucheuse créer par les célèbres Glen Morgan & James Wong assisté de Jeffrey Reddick au début de ce siècle qui comprend ; Destination finale (2000) de James Wong, Destination finale 2 (2003) de David Richard Ellis, Destination finale 3 (2006) de James Wong, Destination finale 4 (2009) de David Richard Ellis & Destination finale 5 (2011) de Steven Quale. Production New Line cinéma de 50 millions de dollars, distribué par Warner Bros. Pictures, Destination finale : Bloodlines est réalisé par le duo de cinéastes Zack Lipovsky & Adam B. Stein (Freaks, Kim Possible), écrit par Guy Busick et Lori Evans Taylor, basé sur une histoire développée par eux et Jon Watts. Destination Finale 6 met en vedette l'actrice Kaitlyn Santa Juana dans son premier rôle cinématographique de Stefani Reyes, une étudiante en proie à un cauchemar récurrent, des visions mortelles d’une prémonition antérieure d’un événement survenu en 1968 par sa grand-mère. Stefani retourne dans sa famille dans l’espoir de les sauver du sort funeste qui les guette. Le personnage iconique de la saga, le Croque-Mort William Bludworth est de retour pour un au revoir, toujours interprété par le regretté Tony Todd (La Nuit des morts-vivants, Candyman) décédé le 6 novembre 2024, Bloodlines est sa dernière apparition, l'opus 6 est dédié à la mémoire de Todd.

Au casting de la Mort n’oublie pas, la Mort ne pardonne pas, Teo Briones (Wind River, Agent Recon), Richard Harmon (Grave Encounters 2, I Still See You), Owen Patrick Joyner, Anna Lore (Contracted : Phase II, They/Them), Gabrielle Rose (Génération perdue 2, Maudie), Brec Bassinger (Killer Under The Bed, 47 Meters Down : Uncaged), Rya Kihlstedt (Maman, je m'occupe des méchants !, Women in Trouble), Alex Zahara (Le Ravisseur) et April Telek.

Ma sœur est dans la benne !

En 1968, Iris Campbell assiste à la cérémonie d'ouverture de la Skyview Restaurant Tower, un gratte-ciel dernier cri. Durant la soirée, une vision prémonitoire permet à Iris de sauver la vie d'un petit nombre de convives au terme d'une catastrophe qui a fait tréer tous les autres. Mais la Mort, qui n'a pas dit son dernier mot, entreprend de se venger des descendants d'Iris. Cinquante-six ans plus tard, Stefani Reyes, sa petite-fille, est la proie d'un cauchemar récurrent lié au désastre prédit par sa grand-mère. Et se met en tête de sauver les siens, avant que la Mort n’exerce sa vengeance sur ce qu’il reste de sa famille.

Il vous reste longtemps à vivre ?

Oui, je crois !

Après le vol 180, l'autoroute 23, les montagnes russes du parc d'attractions, la course automobile de NASCAR et le pont en réparation de North Bay ! La licence mortelle des Destination Finale revient dans la fin des années 60 et à nos jours pour suivre le destin des liens du sang de la dynastie Campbell. De la prédiction d'une terrible catastrophe au sommet d'une tour, aux mésaventures familiales face à la Mort qui poursuit ceux qui ont été sauvés d'un accident suite à un rêve prémonitoire. Elle finit souvent par avoir le dernier mot, décimant les malheureux survivants dans l'ordre qu'ils devaient mourir. Alors, on retrouve quoi dans cet excellant épisode 6 qui redonne vie à la série que l'on croyait décédé ; une fracassante scène d’ouverture, la Mort sur plusieurs générations, des funérailles, la cabane fortifiée, des punchlines, un camping-car, l’ultime prestation de Todd, le barbecue familial, du suspense, un salon de tatouage, des clins d'œil / références à la saga culte, un camion à ordures, des morts violentes avec du Gore qui tache, un hôpital, de l'humour noir, une pièce de monnaie et des Cacahouètes !

Elle va bientôt er à l'action !

Le scénario morbidement inventif tient en haleine du début à la fin, sa capacité à apporter une touche de fraîcheur tout en honorant les liens des anciens épisodes tout en incluant de nouveaux personnages originaux comme l'héroïne, mamie la folle ou Éric par Harmon. Un pur jeu de massacre perpétuel, la réalisation conte de Lipovsky & Stein est toujours spectaculaire sur 110 minutes de terreur, accompagnée de Hits (Bad Moon Rising / Shoot / Ring of Fire / Spirit In The Sky / Escape...) et la musique époustouflante du compositeur Tim Wynn. C'est le plus gros budget des Destination finale, il encaisse pour l'instant 120 millions de dollars, cependant il ne déera pas le record de DF4. Les fans de la franchise adoreront, un numéro incontournable, un ajout formidable qui prouve que la série a peut-être encore beaucoup à offrir.

C'était moins une !