For All Mankind fait partie de ces séries que j'ai lancé sans quasi aucune idée du pitch, je me trompe peut être mais j'ai vraiment l'impression que cette série est ée sous les radars (ou alors peut être qu'elle a eu une bonne exposition dans le monde Apple son distributeur, dont je ne fais pas partie).
Je ne savais même pas qu'il y'avait Joel Kinnaman, un de mes acteurs préférés depuis The Killing, donc grosse joie en le voyant au générique.
Quoiqu'il en soit au bout de quelques minutes on voit qu'on a affaire à une uchronie (réécriture de l’Histoire à partir de la modification du é), partant sur un postulat très simple : en 1969 la NASA perd la course à l'espace en laissant l'URSS être les premiers à poser un homme sur la Lune.
On s'attend alors à un grand bouleversement historique, la chute des US, une vague rouge sur le globe, une guerre spatiale, des aliens ou je ne sais quoi, mais non c'est le seul élément vraiment perturbateur, qui aura c'est sûr des répercutions dans le déroulement de l'Histoire avec un grand H, mais c'est aussi un prétexte pour avoir les coudées franches et imaginer des aventures trépidantes au sein de la NASA qui va alors essayer par tous les moyens de se refaire.
On suit donc les bouleversements que cela va engendrer dans les prochaines missions Apollo, au plus près des astronautes et de leurs familles. On sent sur ce mélange action/scène de vie/thème de société, la patte de Ronald D. Moore producteur de feu Battlestar Galactica.
Et en tant que fanboy de tout ce qui peut se er dans l'espace, j'ai vraiment pris un très grand plaisir à suivre le show, la réalisation est vraiment au niveau des ambitions du script, et même si la NASA doit faire face à plus de pannes/incidents/accidents que Boeing et son 737 max pour qu'on questionne un peu la crédibilité de cet amateurisme ambiant, on garde toujours suffisamment de justesse pour que ça ne tourne pas au n'importe quoi. Ca reste très grand public, mais c'est vraiment un divertissement de bon goût.
Après The Morning Show, Apple frappe un grand coup dans le monde des plateformes de streaming, illustrant un peu plus la baisse d'ambitions et le ringardisme dans lequel s'enfonce Netflix, et la nécessité d'aller voir ailleurs ce qu'il s'y e.