Après 10 ans, on a le final de bref qu'on mérite, et c'est exceptionnel. Si on peut trouver que le concept a légèrement vieilli au début, la saison 1 étant apparue à un moment où les youtubers parlaient de leur vie à une caméra, il a été parfaitement adapté à un format de 30 à 40m au lieu de 2-3m, avec toujours le talent de Kyan Khojandi et Navo pour une mise en scène ambitieuse, une prod impressionnante (l'épisode en mode 'Halo' est fou) et une grande créativité pour représenter l'état de pensée et le ressenti des personnages. C'est assez difficile, et vite culpabilisant de nous demander de nous identifier à un quarantenaire égoïste, loser, imparfait et dépressif mais j'ai pu le faire et je ne sais pas si c'est une bonne chose. Parce que toute la tragédie de cet univers étendu, incluant 'Bloqués' et 'Serge le mytho' est de nous présenter des personnages qui stagnent et ne changent jamais. C'était logique de faire en sorte de faire enfin évoluer son protagoniste, et je ne pense pas avoir autant pleuré devant une série de toute ma vie. Je suis é brutalement par des émotions très contrastées, bref je suis détruit par ce que j'ai vu.
Ah et aussi : même si c'était é inaperçu à l'époque, la série 'Cher Journal' qui fait partie de l'univers étendu de Bref est en lien direct avec Bref 2 comme les autres séries donc c'est bien de l'avoir vue avant !