Les tribulations d'un Chinois en Chine est un roman d'aventure écrit par Jules Verne et publié en 1879 dans cette fameuse série des aventures extraordinaires. Jules Verne c'est l'écrivain français le plus traduit au monde. Voila. Je pourrais le décrire plus en avant , car sa vie est ion ante en plus d'être ambigue par bien des aspects comme son parcours politique par exemple. Mais ce qu'il faut retenir de cet auteur , c'est une série d'ouvrage aux reliures exotiques et aux histoires truculentes.
C'est le cas ici , où nous sommes introduits à Kin-Fo , jeune chinois à la fortune impressionnante , faite sur le dos des frais de rapatriement engagés par les ouvriers chinois pour ramener leurs dépouilles sur les terres de l'Empire des Fleurs. Lui qui a hérité d'une somme d'argent grâce aux commerces des morts , se met à ironiquement se lasser du morne quotidien de sa vie. Il est promis à une jeune femme de Shang-Hai , et espère que ce mariage lui redonnera gout à la vie. Seulement , voila , ses placements boursiers - à cause des aléas relatif des transactions internationale - lui font perdre tout son argent et le voila donc ruiné , profondément humilié. Aussi remet t-il à son plus proche ami et mentor , le philosophe Wang , une lettre dans laquelle il le dédouane formellement de la responsabilité de son meurtre. Oui , Kin-Fo veut à présent mourir , et il veut que ce soit lui qui le tue. Mais , rebondissement , contre toute attente , ses placements repartent à la hausse et sa fortune revient comme par miracle. Seulement , Wang a disparu , et avec lui le fameux billet , laissant planer au dessus du jeune chinois la menace d'une mort qui a perdu tout son sens.
C'est un roman tout à fait Voltairien que nous avons là , et à la fois un roman qui ne pouvait pas mieux s'ancrer dans la continuité des œuvres de fiction du XIX em siècle. Gorgée de péripétie , et d'humour , il s'agit d'une oeuvre tout à fait singulière chez Verne car elle ne comporte pas - ou a peine , de l'ordre du détail - d’élément scientifiquement merveilleux comme ça peut être le cas avec Vingt milles lieues sous les mers et Les Cinq Cents Millions de la Bégum. Non , ici Jules Verne avait juste envie de parler d'un Chinois. Tout simplement.
Enfin , je plaisante , cela n'est pas aussi simple. On retrouve dans ce roman la patte Vernienne de la description perpétuelle , mais aussi un petit tour d'horizon des us et coutumes chinoises que l'on pourrait qualifier de "colonial". Et malgré tout ce que cela implique de petites pics raciste , c'est assez rafraîchissant , je dois dire.
Un petit roman appétissant - sans rire , en plus d'être agréable , il donne réellement faim des les trois premières pages - et un roman qui respire , avant tout , une époque d'exploration et de mystère tristement révolue. La Chine d'alors , n'est plus celle d'aujourd'hui.