Par où commencer?
Déjà, lisez ce livre au moins 2 fois car ça ne sera pas du luxe pour la compréhension de nombreux détails. Nojima est un sacré roublard car il ose tout dans ce récit prenant suite directement après la bonne fin de FFX-2. Sauf que voilà, les joueurs se souviennent aussi que FFX-2 avait une fin bonus cachée juste après le générique, surtout ceux ayant pris la peine de la débloquer tant c’était long. Et PAF ! 10 ans plus tard, ce roman m’explique enfin le réel sens psychologique de cette séquence, assez frustrante à l’époque.
Divisée en 3 parties, l’histoire s’attarde en premier sur le retour de Tidus. Très cohérent dans le traitement de son couple principal, le scénariste appuie là où ça fait mal en primant sur sa fragilité évidente. La réalité de la vie à deux n’épargne pas l’après Final Fantasy X. Puis vient ensuite ce fatidique chapitre 17 ayant fait hurler de nombreux fans japonais lors de sa sortie il y a 1 an. Sans spoiler, je vous préviens que le choc va être rude. Enfin, la dernière partie s’attarde davantage sur le trio inédit Valm/Kush/Ifahnal, formant un triangle amoureux (oui, un de plus dans l’histoire des FF) où Yuna et Tidus auront leur rôle à jouer sur le dénouement.
D’autres renseignements très importants sont présents sur l’origine des Al Bheds, de l’histoire de Besaid pendant la guerre des machines 1000 ans plus tôt, de nouvelles méthodes d’invocation et la conception des cœurs de chimère (autrement dit les Priants, permettant d’invoquer), sujets sur lesquels Nojima ne s’interdit rien, ni aucune limite.
Très mature, Le Prix de L’éternité surprend par sa cohérence liée au « léger » FFX-2 (léger uniquement en apparence) et traumatisera n’importe quel fan de la mythologie de Spira. Un univers dont Nojima montre avec brio qu’il en est le créateur, libre de le faire évoluer comme il l’entend, quitte à choquer son public.
(PS : Il y a tellement de choses à écrire sur ce roman-polémique que pour des explications en détail et autres Spoilers, cliquez sur ce lien.)