Bon livre
Je trouve que la juxtaposition des perspectives est bien moins réussie que dans La fête au Bouc. Ça m’a fait penser que même si Vargas est un très bon écrivain, c’est aussi le caractère époustouflant...
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le 8 août 2024
Un langage truculent, un décor plus que dépaysant (à Talara, bourgade paumée du littoral ouest du Pérou), deux flics attachants, une intrigue aussi malsaine que poignante, de l'humour presque involontaire, voici quelques uns des ingrédients qui font de ce roman policier une enquête atypique et savoureuse.
J'ai déjà eu l'occasion de saluer la plume exceptionnelle, pleine de verve, de Mario Vargas Llosa après ma lecture de "La tante Julia et le scribouillard" ; une seconde fois, le récipiendaire du Nobel de littérature 2010 me scotche par son talent.
Phénomène étrange, le présent roman est assez court - et la narration très concise - et pourtant j'ai eu l'impression de prendre mon temps, de réellement me balader physiquement dans le récit, à travers les rues de Talara, dans ses gargotes, sur son port, à sa base militaire ou encore dans ses environs arides, tout ça sans ressentir une seconde d'ennui.
Les descriptions sont rares mais le génie de l'auteur fait pourtant naître dans notre imagination une foule d'images ; par de simples suggestions, il peint avec précision ce décor abandonné de bout du monde.
Quant à Silva et Lituma, nos deux enquêteurs au charisme de personnages de BD, leurs personnalités et leur relation sont un pur régal de truculence et d'authenticité.
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Créée
le 14 oct. 2016
Critique lue 404 fois
Je trouve que la juxtaposition des perspectives est bien moins réussie que dans La fête au Bouc. Ça m’a fait penser que même si Vargas est un très bon écrivain, c’est aussi le caractère époustouflant...
Par
le 8 août 2024
Bon livre, court et vivant
le 21 juil. 2024
L'auteur nous fait percevoir la sécheresse et la dureté du paysage ainsi que celle des âmes qui le peuple. Récit fort qui dépeint merveilleusement bien les relations entre Péruviens et colons.
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le 13 mars 2018
2
Comme je déteste interrompre une lecture avant le dénouement, c'est forcément un peu avec la mort dans l'âme que j'abandonne celle de "La Horde du Contrevent" à la page 491 (sur 701). Pourquoi...
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le 1 janv. 2014
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Je viens d'achever la lecture de ce petit livre qu'on me décrivait comme l'un des dix livres de science-fiction à lire dans sa vie sous peine de mourir idiot. Je viens d'achever la lecture de ce...
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le 15 sept. 2013
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le 22 mai 2018
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