Albums 2025

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https://www.benzinemag.net/2025/05/14/billy-woods-golliwog-rap-hardgore/

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https://www.benzinemag.net/2025/02/28/panda-bear-sinister-grift-le-spleen-lumineux/

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Quelques années désormais que la mystérieuse machine SAULT délivre avec une constance irable des albums soul absolument délicieux. 10 ne déroge pas à la règle et voit même le duo central Inflo/Cléo Sol (le premier à la production et la seconde interprète enchanteresse, voix 4x4) se renforcer avec des musiciens chevronnés, la basse pleine de groove de Pino Palladino en tête.
Compositions parfaites aux petits oignons, on e du funk à l'afro-beat au rock psyché mais toujours sous perfusions R&B avec une facilité déconcertante et une qualité d'une homogénéité sans failles. Impressionnant.

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https://www.benzinemag.net/2025/04/11/bon-iver-sable-fable-le-bon-printemps/

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Aussi bien techniquement qu'artistiquement, Saba est sans discussion possible l'un des plus talentueux des rappeurs contemporains, faisant montre d'une régularité qualitative assez remarquable. Et ce nouveau projet en compagnie du vénérable No I.D. (Common, Jay-Z) d'en être une preuve supplémentaire.
Les beats impeccables du mentor de Kanye West collent parfaitement au flow smooth et protéiforme du rappeur pour un disque 100% Chicago de très haute volée.

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Ce n’est visiblement pas une maternité qui va arrêter le rythme de publications de la reine Kali. Néanmoins ce changement de vie a une répercussion assumée et directe sur ce nouvel album, plus suave et tendre que jamais. Plus concret également. Son mix habituel pop et psyché trouve ici refuge dans un écrin soul baroque vintage très doux et superbement produit. Une nouvelle réussite dans une discographie de plus en plus impressionnante.

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Sortie officielle pour ce projet entendu sous le manteau l’an é et encensé de toute part. Derrière cette très cool ambiance jangle pop-rock aux accents 60’s ? Un garçon d’une vingtaine d’années, Kai Slater, originaire de Chicago, propriétaire d’un CV déjà bien fourni (membre du trio Lifeguard) et surtout doté d’un talent évident pour la composition.

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Enième projet parallèle pour Ty Segall qui s’associe ici à Corey Madden (Color Green) sous le sobriquet Freckle avec ce qui est peut-être bien l’une de ses meilleures inspirations de ces dernières années. Et vu le palmarès du garçon, ce n’est donc pas un mince exploit. Sa texture garage-rock si reconnaissable est ici teintée de blues, de folk sous couvert psyché vintage pour 30 minutes de bonheur.

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Le talent du garçon est reconnu depuis quelques temps déjà mais LA FIEV doit clairement être un tournant dans la carrière de Mairo. Premier vrai album, c'est une carte de visite très solide où le flow technique et milimétré du rappeur suisse fait des merveilles sur le de productions très originales, offertes par son frère jumeau Hopital. Boom-bap à l'ancienne, drill, downtempo, tout y e et toujours avec réussite. Du très bon.

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Second album pour le trio Horsegirl, enregistré en compagnie de Cate Le Bon. Un disque indie-rock dans la plus pure tradition avec quelques orientations surf très bien senties lui conférant un côté solaire très agréable et cool truffés de mélodies catchy. Belle petite pièce pour les premiers beaux jours à venir.

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Le fumeux duo Darkside guidé par son électro mystique est désormais trio. Le talentueux producteur Nicolas Jaar et son comparse Dave Harrington ont fait une place sous la couette à Tiacael Esparza venu apporter son jeu de percussions pour ce troisième album. Un nouveau disque en forme de puzzle musical de haute volée où les longues plages instrumentales planantes et magnétiques font cause commune avec des rythmes plus enlevés ici. Aussi hypnotique qu'agréable.

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https://www.benzinemag.net/2025/02/25/the-liminanas-faded-le-duo-ressort-du-garage/

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Moins free jazzy qu’à l’accoutumée, Squid n’en fait pas moins la part belle à des instrumentalisations toujours très originales pour accompagner leurs élans punk-rock. En étant plus « facile », le groupe gagne en cohérence ce qu’il peut perdre en fraicheur. Ce qui est sûr, c’est que ce troisième album n’en est pas moins bon.

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Le trio L.A. Witch connaît ses classiques et les californiennes se font un malin plaisir à déverser une énergie indie-rock aux influences punk et garage avec une attitude badass jubilatoire. C'est extrêmement bien produit (aux studios Motorbass d'ailleurs) et DOGGOD s'écoute très facilement, doté d'une replay value élevée grâce à ses titres efficaces.

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D'une activité débordante actuellement, Thom Yorke laisse respirer The Smile mais signe un nouveau disque collaboratif, avec le producteur Mark Pritchard cette fois-ci.
Un voyage électronique planant, à la limite de l'ambient par moment, où les univers respectifs des deux protagonistes trouvent un point d'union très compatible. Une atmosphère un peu hantée, parfois étrange et complexe mais toujours appréciable.

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Ne pas se fier au titre, la musique du trio irlandais M(h)aol est tout sauf soft. Plutôt abrasive et sombre, elle fait dans le punk dépouillé de tout artifice et va directement à l’essentiel. Une machine bien rôdée où le groupe trouve tout de même les bons ingrédients pour ajouter à leur furie contenue, des effets rythmiques remplis de groove un peu dansant. Un second album qui confirme leur très bonnes prédispositions en la matière. Si No Wow de The Kills sortait aujourd'hui, il ressemblerait à ça.

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Pour fêter les 20 ans de la sortie de leur premier opus, la troupe de Tunng en offre un tout nouveau tout beau, le neuvième de leur carrière. On retrouve cette « folktronica » doucereuse si propre au groupe et ses instruments originaux. Et avec cette faculté intacte de proposer des mélodies cotonneuses à priori simples mais d’une intelligence redoutable. Un vrai soleil.

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Troisième album pour Mamalarky où l’on retrouve une énergie indie-rock très accrocheuse qui n’hésite pas à jouer sur ses lignes de basse bien rondes pour aller s’aventurer sur des terrains pop très variés sans jamais s’égarer. Le quatuor s’acoquine à un esprit pop léger, pétillant qui lui va plutôt bien et apporte un relief solaire à l’ensemble. Facile d’accès tout en étant très intelligent dans ses productions. Le bon attelage.

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Hyperpop sous filtres électroniques pour un voyage hypnotique, voilà la proposition de la française Oklou, plus proche des scènes US du même genre que d'une quelconque branche hexagonale.
Finement produit, ce premier véritable album ne manque ni de personnalité ni d'originalité dans ses compositions riches derrière l'aspect minimaliste. Du vrai bon travail.

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Après un premier album commun sorti en 2019, la moitié de Air refait la paire avec Jonathan Fitoussi pour un nouveau voyage instrumental sous longues nappes électroniques aériennes. C’est évidemment très bien produit, léché et on se laisse emporter par ce flot musical rêveur.

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Quatrième album de la discographie de Hannah Cohen où l’indie rencontre ici un groove aussi rond qu’hyper chaud et agréable. Un disque accessible, solaire et tout doux, très finement produit. Un petit bonbon pour toutes occasions.

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Un deuxième album en forme à la fois de confirmation et de promesses tant l'artiste canado-japonnaise franchit un palier ici avec un disque pop tour à tour arty, catchy et indie. De belles mélodies et une production de très grande qualité explorant les diverses facettes de Saya Gray qu'elles soient rock, R&B ou jazzy. Très bon.

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Le move est malin. En sortant ce genre de soul vintage voluptueuse le jour de la St Valentin, The Altons mettent sur pieds un album qui se prête volontiers à l’occasion. Les voix du duo se lovent parfaitement l’une dans l’autre, et on retourne à l’époque Motown sans crier gare avec quelques petits rythmes latins en plus, Californie oblige.

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Dernier chapitre de la trilogie, Hurry Up Tomorrow est un immense barnum pop où The Weeknd n'a que très peu d'efforts à faire pour convaincre l'auditoire. Monsieur évolue dans sa zone de confort entouré d'une production de blockbuster (Mike Dean quel roi) où très peu peuvent se targuer d'avoir son aisance.
Le canadien ne s'interdit rien, il met tout ce qu'il a en stock, même trop d'ailleurs l'album perdant de sa grandeur au fil des 80 minutes avec au moins 3 à 4 morceaux de trop sur la dernière partie. Mais une fois de plus en matière de musique ultra grand public, difficile de trouver un objet de meilleur qualité.

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En alliant le groove lancinant du trip-hop à une électricité rock un peu dark, le londonien Sam Akpro réussit un très joli cocktail dès son premier essai. Un album plein de volupté, sorte de version soul/R&B d’un Kung Krule par exemple. Et surtout rempli de bonnes idées qui laissent présager d’un avenir prometteur pour son créateur.

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Sans jamais dévier de sa trajectoire musicale, Jenny Hval poursuit son chemin avec une régularité et une qualité qui forcent le respect. La quadra norvégienne éblouit une fois encore sur ce Iris Silver Mist où son art-pop aux contours minimaliste et dream mêle douceur avec sophistication. Jamais facile mais jamais trop alambiqué non plus, l’album trouve son équilibre au gré des trouvailles et des idées originales de sa compositrice.

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Pour un premier essai, voici une très belle réussite. Auteur/compositrice/interprète, Mei Semones, 24 ans, cultive un univers tout à fait charmant où les airs indie-rock trouvent des aérations tout en rupture jazzy, bossa ou chamber pop dans un écrin léger, doux et solaire. On e d'influences de Mitski à Norah Jones en un claquement de doigt. Très bien produit pour ne rien gâcher.

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Voilà un triumvirat de fort belle apparence où le légendaire The Alchemist offre ses services de productions laidback à Larry June et à 2 Chainz pour un disque 100% rap authentique.

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S’il a su nous faire patienter notamment grâce à sa notable contribution sur le dernier Roisin Murphy (Hit Parade), c’est peu dire que la suite des pérégrinations musicales de Dj Koze était attendue. Le producteur allemand répond bien présent avec cet opus au large spectre où les éléments de langage électroniques vont se lover en terrain pop, house, indie ou trip-hop. Il faudra tout de même er outre le démarrage moyen du disque pour accéder aux petites pépites bien mieux inspirées sur la seconde partie.

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Venus tout droit d'Helsinki, Rosettes font dans une ambiance chaleureuse inversement proportionnelle aux températures moyennes de leur pays natal.
En effet, la formation finlandaise délivre une soul solaire, empruntant des chemins funk, jazzy avec une coulée de psychédélisme qui n'est pas sans rappeler Khruangbin.
Sans révolutionner le style, l'album est très bien fichu et très bien produit.