The Witcher 3, c'est pas juste un jeu. C'est une expérience mystique où tu incarnes Geralt de Riv, un monsieur à la voix grave, aux cheveux de platine, et à la libido plus active que la forge de Novigrad. Il traverse un monde ravagé par la guerre, la magie, et des contrats de monstres plus douteux qu'une potion faite maison par un hibou borgne.
Tu veux de la fantasy sérieuse ? Y'en a. Tu veux draguer des sorcières pendant que t'as un griffon au plafond ? C'est possible. Tu veux er 20 heures à jouer à un jeu de cartes dans un RPG de 100 heures ? Gwent t'a entendu, mon pote.
Un monde ouvert... et il est OUVERT
On a tous connu ces mondes ouverts "vide de sens", où t'as trois cailloux et un PNJ qui répète la même ligne comme un disque rayé. Ici ? NON. Chaque bled, chaque grotte, chaque barrique échouée en pleine mare a une histoire, un cadavre, ou un secret sale. Y'a des quêtes secondaires mieux écrites que la trame principale de 78% des autres jeux vidéo. Même les mecs paumés dans une étable ont des traumas profonds et des punchlines cinglantes.
Et Geralt, ce roi du sarcasme. Il peut discuter politique avec un roi, couper la tête d'un spectre maudit, et sortir une vanne sur les champignons dans la minute. Charisme ? A faire fondre Triss, Yennefer et la moitié du royaume à distance.
Du gameplay affûté comme une lame d'argent
Les combats sont techniques, stylés, parfois chaotiques (merci la caméra quand t'es dans un couloir serré contre trois ghoules qui veulent ton foie), mais toujours gratifiants. Geralt peut utiliser ses deux épées, des sorts magiques appelés "signes", des bombes, des huiles, des potions... bref, c'est un mélange entre un alchimiste, un ninja, et un chef cuistot de la mort.
Et si tu veux te battre ? Va chasser, pêcher, courir dans les champs en slip, ou juste mater les couchers de soleil de Skellige comme si t'étais un influenceur médiéval.
Côté narration ? C'est du Shakespeare sous stéroïdes
L'histoire principale est un chef-d'œuvre d'écriture. Tu cherches Ciri, ta fille adoptive badass, tout en te frottant à la Chasse Sauvage, un groupe de types pas très causants qui veulent la fin du monde. Mais surtout, t'es pris dans un enchaînement de choix moraux jamais manichéens. Ici, y'a pas de bon ou de mauvais choix, y'a juste des gens qui pleurent après, toi compris.
Mention spéciale à The Bloody Baron, aka la quête secondaire qui t'arrache le cœur, le recolle avec du scotch émotionnel, puis le brûle en riant. Merci CD Projekt.
En conclusion : un bijou poilu et parfait
The Witcher 3: Wild Hunt, c'est un jeu qui ne se contente pas d'être bon. Il est cultissime. Il t'embarque pour des centaines d'heures de rires, de larmes, de batailles, de réflexions métaphysiques en regardant une chèvre courir. Chaque pixel transpire le soin, chaque dialogue est ciselé, chaque potion sent la sueur et l'amour.
Et à la fin ? Tu réalises que t'as pas juste joué à un jeu. T'as vécu une épopée.
Alors oui, c'est un 10/10. Parce qu'entre deux bastons contre un spectre hurlant, deux parties de Gwent, et trois potion douteuses... tu t'es attaché. Et t'as pris une claque.