CS:GO, c'est comme ce pote avec qui tu joues depuis des années : tu l'aimes fort, t'as des souvenirs incroyables avec lui... mais parfois, t'as juste envie de le secouer très fort.
Côté gameplay ? C'est toujours une masterclass. Le feeling des armes est précis, chaque tir compte, chaque flash peut retourner une game. Les maps sont devenues des arènes légendaires -- de Dust 2 à Mirage -- et chaque round peut faire vibrer autant qu'un but en finale de coupe du monde. Le skill est roi, la stratégie est reine, et les clutchs te font hurler devant ton écran.
Mais voilà... l'ombre du tableau, c'est le cheat. Et là, c'est pas juste un petit gribouillage au crayon : c'est un bon gros graffiti en plein milieu de ton gameplay. Aimbots, wallhacks, spinbots... Y'a toujours un Kevin.exe qui vient ruiner ta ranked à coup de headshots à travers la smoke. Valve a bien son système anti-triche, mais soyons honnêtes : il a parfois le flair d'un pigeon de Dust 2.
Malgré ça, on revient. Encore et encore. Parce que CS:GO, c'est aussi des potes sur Discord qui crient "UN MID, UN MID", des échos de panique quand tu te retrouves en 1v5, et des GG bien salés en fin de match. C'est un jeu qui te frustre autant qu'il te fait triompher. Et c'est peut-être ça, la recette.
En bref : CS:GO c'est un jeu de légende, toujours aussi jouissif quand ça se e bien, mais qui aurait besoin d'un bon coup de ménage côté triche. Et pourtant... on l'abandonnera jamais vraiment.