DOFUS, c'est le jeu qui a brisé des claviers, ruiné des bulletins scolaires, et déclenché des bagarres IRL parce que "t'as pris MA ressource sur la map". C'est pas juste un MMORPG, c'est un rite de age pour toute une génération de gamers francophones. Si t'as jamais crié "QUI CHERCHE GROUPE BOUF" en majuscule, t'as pas vécu.
Le gameplay ? Tour par tour, stratégique, ultra satisfaisant... sauf quand ton iop joue avant toi et te pousse dans un piège comme le débile profond qu'il est. L'économie ? Une jungle. Une vraie bourse de Wall Street avec des HDV remplis de légendes et de trahisons. Et l'artisanat ? Une thérapie ou un enfer, selon que tu sois celui qui monte "paysan/boulanger lvl 100" ou celui qui essaie de vendre du pain à 2 kamas la tranche pour survivre.
Mais le plus incroyable dans DOFUS, c'est l'ambiance. T'as des mecs qui draguent au zaap d'Astrub comme si c'était Tinder. D'autres qui montent des teams de 8 comptes pour "optimiser leur farm" (et compenser leur vide affectif). Les dramas de guildes sont plus violents que des réunions de familles à Noël, et les alliances en AvA ? Une télénovela en 17 épisodes par semaine, avec trahisons, menaces, et insultes orthographiées à la machette.
Graphiquement ? C'est mignon, c'est coloré, c'est un peu comme si Cartoon Network avait sniffé de la poudre de perco. Et pourtant, derrière ces pixels tout doux, se cache un monde impitoyable où même ton propre cousin peut te backstab pour 3 runes PA.
En résumé : DOFUS, c'est comme une ex toxique. Tu sais qu'elle t'a fait souffrir. Tu sais que t'as é 6h à farm et exo un item qui a échoué à la rune PA. Mais dès que t'entends la musique d'Amakna... tu reviens. Et t'aimes ça. Tristement.