Norbert, l'Eglise a encore fait des conneries... Il faudra leur dire que le fanatisme religieux, c'é

L'affiche du film annonçait pourtant la couleur : quand les réalisateurs / producteurs, qu'en sais-je, ne sont pas fichus de gommer une bouche correctement sur l'affiche qui, je le rappelle, est tout de même la première chose avec laquelle le futur spectateur sera, a-priori, en , je pense qu'on est en droit de se poser des questions sur la qualité de la filmographie du film ; et effectivement, l'image est dégueulasse. Mais j'y reviendrais un peu plus tard. (Pour précision, avec un petit logiciel tel que photophiltre, et dix minutes, moi, néophyte en photomontage, je suis capable de faire mieux).

Je tiens à préciser que je n'ai eu aucun avec le jeu, c'est à dire que je suis libre de tout préjugé moral positif ou négatif par rapport au jeu vidéo ; c'est à dire aussi que je juge uniquement sur son potentiel cinématographique, et non pas sur ce qu'il est ou sur ce qu'il aurait pu être par rapport au jeu.


Bref, premier a-priori sur le film, il débute sur une scène néo-mystérieuse, compulsée plus vite qu'une fusée dans l'espace ; et voilà les deux personnages les plus importants, la mère et la fille, qui, au bout de cinq minutes néo-mystérieuses, qui s'engagent dans un beau foutoir, à base de ville fantôme, de mutations génétiques inexpliquées et cradasses, et de petites filles (aux cheveux longs et noirs, comme par hasard). La ville s'appelle Silent Hill (Silent, silence, aucune bouche, VOUS AVEZ VU LA SUBTILITÉ ? HEIN, VOUS LA VOYEZ ?). Elle est référenciée sur Google : Il y a eu un incendie dans je-ne-sais-plus-quel-bâtiment, du coup, tout le monde est mort cramé, et la ville est interdite d'accès. Si vous connaissez un minimum les films d'horreurs, vous comprendrez tout de suite que CETTE EXCUSE, ELLE PUE.

Donc la mère se retrouve coincée dans la dite-ville avec sa gosse (mais on ne sait pas où est la dite-gosse, n'est ce pas), avec une policière qui ne sert, grosso modo, qu'à décorer et à détruire ce qui restait de la soi-disant ambiance glauque et flippante (flippante... mouais. Deux rues sombres dans une ville, un entrepôt avec quelques grilles et très peu de lumières ; décor trop basique). De toute manière, comme le personnage principal est surfait, mais pas assez (pour donner au film un aspect "survival" (n'oubliez pas la gosse... LES GOSSES, C'EST LE MAL), on s'en fiche un ooeu : elle peut flipper, pas moi.

Pour ne pas trop spoiler, après les quelques "bonnes trouvailles" du début, à savoir : une exposition pas trop pathétique, quelques plans de caméras intéressants qui, à défaut de suspens, ne sont pas trop dégueulasses, et enfin, une absence de jump scare relativement agréables. Ensuite, ça se dégrade. On retrouve les ruelles sales sur fond vert, dans une ville de 200m², communes à pas mal de film ; des créatures assez dégueulasses dans leur réalisation qui arrivent avec des sabots XXL. Rarement vu d'aussi mauvais montages depuis un petit moment, pour être honnête. Chiant, long, à peine glauque. Quelques ages relèvent quand même d'un trip hallucinatoire assez sympathique, pour peu qu'on le prenne en aparté du film, et non pas comme un élément incorporé.

La mère, qui s'en est sortie miraculeuse et grâce à l'intervention de la policière (quand je dis qu'elle n'est là que pour ça), trouve une femme primitive, et découvre que celle-ci avait une fille qui était le sosie de la sienne. VOUS SENTEZ L'ARNAQUE, VOUS LA SENTEZ ? VOUS SENTEZ LA GROSSE FICELLE, VOUS LA SENTEZ ? Ce qui suivra, pour faire un résumé court qui va me permettre de ne pas trop déverser mon fiel, va être constitué de : 1) ficelles énormes et clichées ; 2) Vengeance ; 3) Fanatisme religieux ; 4)Vengeance ; 5) DES CONNARDS DE RELIGIEUX. Que de l'inédit, en gros (l'ironie). Grâce à une gosse en cheveux noir (...), incarnation de l'esprit surpuissante qui veut tuer tout le monde (...) et un grand renfort de ketchup (...) (Non, je n'appellerai pas ça de l'hémoglophine, ça ne ressemble PAS à du sang), la mère apprend la véritable histoire de Silent Hill (Tiens ? Elle n'a pas cramé ? Oh, quel rebondissement inattendu...), de la sosie de sa fille, et, pour sauver sa dite-fille, transforme tout le monde en bouillie, sauf elle et sa fille, forcément (tout le monde + fanatisme religieux... je ne spoilerai pas totalement, mais vous pouvez avoir une idée de ce que ça donne), à grand renfort de ketchup, donc, d'un peu de kitch, et d'une scène sanglante finale qui me rappelle un peu celle d'autres filles datant de 1980 (Oui, 2006 - 1980... Je n'avais pas dit que la filmographie était VRAIMENT dégueulasse ?), puis d'un épilogue qui n'apporte rien, genre vraiment rien, et qui se base sur pas grand chose, niveau cohérence.

Je e vite sur la fin, mais, en somme, qu'est ce qu'il faut retenir du film ?
Heu.
Je parlais de quoi, déjà ?
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le 17 nov. 2013

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Shalynia

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