La VHS vampirise. La peur condamne. L’œil est contaminé. La menace devient virale et la malédiction dévore le réel. Fatale hantise.
Un film très « esthétique » qui oscille entre poésie, fantastique et horreur. J’ai lu des articles à propos des histoires « d’onryo », des esprits de femmes qui, ayant subi un traumatisme de leur vivant ou une mort violente, viennent se venger depuis l’au-delà. Sous une apparence de spectre aux longs cheveux bruns et aux visages blafards. C’est intéressant de mettre en parallèle le fantastique et la technologie à travers la VHS maudite ( aujourd’hui cela serait le DVD) La menace est omniprésente car liée au fait d’être « vue » regardée, diffusée et la mort au bout devenant virale ( à double sens car pour cesser la malédiction pour celui qui regarde , il faut recopier sans cesse la VHS) .Quant à l’angoisse, elle est permanente ( dans ce qu’on voit et ne voit pas. )