Règlement de comptes par cathVK44

C'est un film noir dans le contenu plutôt violent dès la 1ere scène (meurtres, vengeances ..) mais l'art de Fritz Lang est de procéder par suggestion grâce à la caméra et ses hors champ ;on suit les personnages puis la caméra quitte le champ et recommence en maintenant notre regard , notre vigilance ....Et la violence n'est jamais montrée dans le détail, juste suggérée. Dans le hors champ, se nouent emprise du mal et vengeance, l'errance des hommes.

8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes LA FEMME FATALE AU CINEMA.

Créée

le 13 juil. 2024

Critique lue 8 fois

1 j'aime

cathVK44

Écrit par

Critique lue 8 fois

1

D'autres avis sur Règlement de comptes

Peut-on être hitchcocko-langien ?

En d’autres termes peut-on adhérer à la fois à Hitchcock et à Lang, c’est une question que certains ne se posent pas, et je les comprends. Elle inspira cependant certains débats dans les cercles...

Par

le 9 août 2013

39 j'aime

23

Délivre-nous du mâle

Glen Ford a déjà contribué au lustre chromé du film noir dans Gilda : alors qu’il se présentait comme un ambitieux hors pair (avec I make my own luck pour mantra) réduit à la posture de victime d’un...

le 18 déc. 2018

28 j'aime

3

3:10 pour l'hadès

Suite à l'étrange suicide d'un ponte de la police, l'inspecteur Dave Bannion mène l'enquête sur les raisons du geste. Rapidement les motivations s'éclaire et la triste réalité lui saute aux yeux : le...

Par

le 23 oct. 2014

20 j'aime

5

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3