« Quand ça ne va pas, il y aura toujours le cinéma. »
Ça peut sembler anodin pour certains, mais cette petite phrase prononcée par Arlette dans la série Dix pour cent résonne profondément en moi…
Et ici, plus que jamais ! Je n’étais pas au meilleur de ma forme en entrant dans la salle pour découvrir, avec quelques réserves, Partir un jour. Et pourtant, cette séance m’a fait l’effet d’un immense câlin, capable d’apaiser tous les maux.
Partir un jour est un magnifique écrin de tendresse, porté par une Juliette Armanet bouleversante, qui n’a rien à envier aux grandes actrices de son époque.
Elle est épaulée par les formidables Tewfik Jallab, Bastien Bouillon et François Rollin, tous en parfaite osmose dans cette histoire simple, mais d’une beauté et d’une universalité désarmantes.
Et quelle idée brillante que de rendre les personnages conscients de leurs digressions musicales en plein cœur de leurs vies !
Bravo à Amélie Bonin et à toute l’équipe, et merci de m’avoir réchauffé le cœur.