"Inspiré de faits réels"
Je ne sais pas combien de films ces 5 dernières années commencent par cette phrase minable.
Pour moi, débuter son film par ça, c'est commencer par s'exc. Ça en dit long sur la qualité du truc à venir...
C'est dire au spectateur :
"Ecoute mec, ce que je vais te raconter est tellement mauvais, mal ficelé, tellement tiré par les cheveux et avec des facilités scénaristiques invraisemblables, que je suis obligé de m'exc d'avance, sinon tu vas croire que c'est un film de merde, et qu'on te prend pour une bille."
Et bin non, ça ne prend plus. Et ce Joy ne fait pas exception à la règle du film plat dont on connait tous les dénouements en moins de 5 minutes.
Une mère courage que le monde accable, prise dans toutes les pires situations qu'on puisse imaginer (les plus grotesques comprises), qui va avoir une idée révolutionnaire lui rapportant des millions de dollars.
Wouah, un film sur le rêve américain, qui se termine bien, avec zéro suspens dedans vu qu'on sait dès le début qu'elle a réussi.
Encore...
Ne parlons pas de De Niro jouant De Niro depuis maintenant 25 films, et qu'on continue de prendre pour un bon acteur.....
Ne parlons pas non plus des rebondissements tellement prévisibles que c'en est risible, et qu'on se demande comment le scénariste n'a pas pris une baffe quand il a présenté son adaptation.
Heureusement que ces putains de toilettes avaient une porte secrète menant pile poile aux ateliers des méchants. Sinon on se demande quel moyen scénaristique encore plus minable ils auraient dû trouver.
Et cette fin, avec Lawrence habillée en Christ blanche des pieds à la tête recevant dans son magnifique bureau ce crasseux couple Noir, leur donnant l'absolution avec en prime un discours du genre "Je suis é par là, je vous comprends. Prenez, ceci est mon argent ! Et écoutez mes bonnes paroles".
Non vraiment, si tu n'as rien à faire, évite de gâcher ton temps à regarder cette daube, et vas plutôt jeter un oeil aux bons films du réalisateur, car il y en a.