Blade Ruinneur
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le 4 oct. 2017
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De la mémoire fragmentée à la filiation espérée, l’androïde rêve d’amour et d’éternité. Au crépuscule de l’être, pleurer de ne pas être.
Quel film ! Il m’a bouleversée par son histoire crépusculaire et contemplative qui intrique é et futur avec une mélancolie tenace. Des plans sublimes, images d’une beauté visuelle à couper le souffle, des émotions et des sensations qui traversent tout le film. Nous sommes autant dans l’immatérialité du temps que dans la mémoire, le souvenir que l’inventivité d’une nouvelle œuvre portant bien dans la filiation du mythe. Hommage à Ridley Scott tout en s'affranchissant partiellement des origines, il est pourtant bien question d’une transmission, d’une filiation, puisqu’il prolonge le 1er B R . avec une modernité incroyable . Expérience sensorielle et affective, c’est une quête identitaire et existentielle noyée dans les réminiscences …. Métropolis n’est pas loin dans cette dystopie éprouvante. Alors est ce que les androïdes rêvent toujours ? Je ne saurais pas, quoiqu’il en soit, ce Blade Runner m’a fait pleurer.
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Créée
le 30 juil. 2024
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