Le feu sacré du cinéma.

Fin d’une époque, début d’une autre avec le age du cinéma muet au parlant, la chute dramatique de ses stars et leur oubli, ses désenchantements, ses illusions et désillusions. Le Hollywood de 1920 livre ses mythes et son cruel envers du miroir. Chazelle nous en met plein les yeux, depuis sa scène d’ouverture dionysiaque, charnelle, décadente et sans entraves, d’un rythme épuisant , jusqu’à la mélancolie de la fin … Quant aux acteurs de Brad Pitt à Margot Robbie et Diego Calva ils sont parfaits. De démesure en désenchantement, la mise en abyme dionysiaque nous immerge dans les chimères d’une machine à rêves.

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le 12 juil. 2024

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cathVK44

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