Premier tome de Brightest Day et je suis déjà beaucoup plus convaincu que l'échec Blackest Knight qui le précède. Geoff Johns avait annoncé l'event des blacks lanterns depuis tellement de temps que sa soupe sous testostérone avait eu le goût de la déception.
Pour ce nouveau jour, plus lumineux que jamais, je n'attends rien et je me laisse mener tranquillement. Au delà d'offrir une suite à son event 'sombre' - les questions restantes s'articulant au niveau de la mystérieuse lumière blanche - il s'agissait d'offrir une dernière vague d'histoires à beaucoup de personnages majeurs de DC avant le reboot des News 52.
Ce titre, dont le rythme bi-mensuel se fait clairement ressentir (je l'ai deviné à la lecture tant ça me rappelait la narration de Future Ends), a donc l'intelligence de réunir un groupe de personnages dont les aventures commencent séparément, pour je suppose à terme se retrouver. C'est largement plus agréable que si chacun avait eu sa mini ratée en 6 numéros!
Les héros choisis sont ceux ramenés par la lumière blanche à la fin de Blackest Night, et ce côté très mélancolique pour tous ces miraculés qui se posent à juste titre des questions existentielles a été très sympathique dans ce premier tome.
Un bon moment de lecture, malgré des dessins pas toujours géniaux (le rythme de parution oblige...). Je crains seulement une fin en eau boudin pour la saga, comme ce fut le cas pour Future Ends.