Bon allez courage, je m’attaque à ma deuxième critique sur le tome deux de Peter Pan : Opikanoba. Que dire ? Le titre me fait penser à une marque de café péruvien.
Non plus sérieusement nous entrons vraiment dans le monde imaginaire par rapport à la bande dessinée précédente. Et surtout nous avons la première rencontre entre Crochet (pas encore) et Peter qui se rapproche d’une relation père-fils assez virile, en témoignent les baffes et les tentatives de meurtres nombreuses à l’aide d’un crocodile (une arme blanche redoutable !). Malgré tout, voilà notre Peter pirate qui tourne le dos à clochette et ses amis pour aider notre « charismatique » capitaine (ça c’est une gueule !). C’est sans compter sur l’intervention de Pan le faune courageux qui se fait capturer et sympathise avec le morveux. C’est aussi ce dernier qui sauve Peter et Lili la tigresse (J’adore ce nom on dirait un pseudo sur Tinder) du redoutable OPIKANOBA (à prononcer comme KALIMA dans Indiana Jones). C’est un lieu au centre de l’île où les cauchemars deviennent réalité et quand on a un if familial comme Peter ce n’est pas vraiment la destination rêvée (LOL). C’est suite à cela que Peter quitte les pirates (en fait ils l’abandonnent mais faut pas le dire) et ret Pan et ses petits amis de la forêt, centaures, gnomes …
Bon voilà un tome très sympa qui nous entrouvre la porte de ce que sera la relation entre Crochet (pas encore bis) et Peter qui est mêlé de violence et d’une forme de sentiment paternel. C’est beau, c’est viril et surtout c’est intelligent car une vraie haine implique une grande affection. Nous avons également la chance de rencontrer de nouveaux habitants de l’île comme les Indiens et les sirènes. Cela donne d’ailleurs pour ces dernières un instant téton ainsi que quelques blagues grivoises du plus bel effet. Ce tome est donc aussi indispensable que le précédent et si reste parfois violent (surtout pour le monde de cauchemars) il nous offre une vraie visite dans le monde imaginaire (et dérangeant) de Peter Pan.