Jodorowsky je l'aime d'amour. Je me le fais à petites doses et j'ai encore des œuvres majeures du maitre à (re)découvrir.
Je me demande quand même pourquoi je privilégie en ce moment la lecture d'Alef Thau à celle de la Caste des Méta-barons. La réponse se trouve peut-être dans ma découverte très récente d'Akira et du choc que cela a constitué pour moi, cf ma critique J'avais ainsi peur de minimiser la puissance de la Caste du fait d'une (re)lecture - j'ai lu la Caste ado mais je en m'en souviens pas assez pour m'en faire un avis pertinent - trop proche du monument que constitue l’œuvre de Katsuhiro Otomo. Je me suis donc lancé dans Alef Thau.
J'avais lu le premier tome un peu par dessus la jambe en 2016, ainsi que le tome 2 et le tome 3, j'avais mis un bon vieux 6 des familles à l'ensemble sans trop me poser de question et j'avais cessé là ma lecture de la saga. J'ai décidé cette année de me faire l'intégrale et de voir si l'ami Alejandro sait où il va avec cette série. Car ce premier tome ma donné l'impression d'un joyeux bordel! Y a du sang, des peuplades étranges, de la cosmogonie, des dieux, des rituels, un enfant tronc, des lutins chelous, du fluide vital, des vampires, du sang, une nana qui semble venir d'ailleurs, des corps éthérés, des questionnements sur l'existence, des armes à feu, des lames, de la magie, bref, c'est le gros boxon et du coup j'avoue avoir fortement peiné à entrer dans l'histoire et à m’intéresser aux personnages...
Le dessin est assez plaisant même si je suis relativement peu séduit par la colorisation toute en aplat de rose, vert, orange...
Si la note peut paraître un peu sévère elle reflète mon impression de lire un truc sans queue ni tête dans lequel on trouve certaines des obsessions de l'ami Jodo mais sans véritable liant. Cette note est susceptible d'évoluer à la fin de ma lecture de la saga au regard de l'ensemble de la série... Pour l'instant je suis déçu mais parce que c'est Jodorowsky, j'irai au bout de la série.