Si Tom et Jerry était un sport, ce serait un mélange entre un combat de boxe sans règles et un marathon où l’un des coureurs glisse toujours sur une peau de banane piégée.
Le concept est simple et efficace : un chat (Tom) veut attraper une souris (Jerry), mais la souris est un génie du mal qui semble avoir un doctorat en ingénierie de pièges sadiques. Résultat ? Une avalanche de gifles, de poursuites endiablées et d’objets du quotidien transformés en armes de destruction massive.
La force de Tom et Jerry, c’est son rythme effréné et son humour visuel. Pas besoin de dialogues, juste des coups, des explosions et des expressions faciales si exagérées qu’elles feraient rougir un film muet des années 20. C’est du slapstick à l’état pur, du cartoon qui ne s’embarrasse d’aucune logique physique et où un fer à reer qui tombe du ciel est une réponse parfaitement normale à un conflit domestique.
Mais derrière la folie, il y a une certaine injustice : Tom n’a jamais une seconde de répit. Quoi qu’il fasse, il finit toujours en miettes pendant que Jerry repart en sifflotant, fier de sa dernière cruauté. Avouons-le, en grandissant, on commence à compatir avec ce pauvre chat qui veut juste vivre en paix sans se prendre un poing américain miniature dans la gueule.
Malgré les années, Tom et Jerry reste un classique indémodable. C’est du fun brut, du chaos organisé et une preuve que la rivalité éternelle entre un chat et une souris sera toujours plus drôle qu’un long discours sur la nature du bien et du mal. Une série où chaque épisode est un rappel que parfois, la vie, c’est juste une question de timing… et d’éviter les enclumes.