The Pitt se distingue des autres séries médicales par son concept radical en temps réel, et c’est une sacrée claque. Noah Wyle y reprend la blouse blanche qui avait fait de lui une star dans Urgences. Il incarne le chef urgentiste sous tension et en impose tout de suite, entouré par un casting globalement sensationnel dont il est difficile de sortir une performance plus qu’une autre (mais quand même Dana…). Le principe de suivre certains cas médicaux toute la saison (donc sur une journée) est une grande réussite, offrant une multitude de fils rouges et d’histoires en temps réel.
Les personnages sont rapidement identifiables, on s’attache très vite. Certains épisodes sont plus intimes, d’autres plus épiques (vous n’êtes pas prêts pour l’épisode 12), mais chacun réserve son lot de moments dévastateurs, tout en ne se privant pas de délivrer quelques messages sur l’état du système de santé aux Etats-Unis.
Lorsque la 15ème et dernière heure s’achève et que leur garde se termine, on a juste envie de prendre ces personnages dans nos bras, et ne plus les lâcher. En tout point remarquable.