L'idée est plutôt originale. On nous entraine dans une grosse entreprise au bord du gouffre qu'un "chevalier blanc" (c'est la couleur de ses cheveux qui combinée avec sa jeunesse apparente et une personnalité très énigmatique lui donne beaucoup de présence à l'écran ; ses ennemis le surnomment serpent blanc en faisant allusion à de supposées manipulations financières frauduleuses antérieures) a été chargé de sauver avec une petite équipe aux expertises complémentaires. Celle-ci est confrontée à un nouveau défi par épisode et parvient malgré l'hostilité des directeurs en place, au scepticisme de son PDG et à l'hostilité de l'environnement externe à surmonter à chaque fois l'obstacle.
La réussite de cette série tient d'abord à ses personnages bien typés, tous joués par d'excellents acteurs. Il arrivent à bien faire er la tension dans les échanges entre protagonistes qui sont au cœur de l'intrigue. Le "chevalier blanc" et le PDG sont particulièrement bons. C'est également un sans faute au niveau du scénario (sans temps mort ni scène superflue), la mise en images qui contribue à la tension permanente entre les personnages et des décors (notamment l'"antre" dans laquelle siège le PDG ). Même si on est hermétique au monde de l'entreprise on comprend et est accroché par l'intrigue car, contrairement à beaucoup de séries centrées sur les déboires d'une entreprise, les enjeux sont mis à notre portée (au age en simplifiant le sujet et en donnant aux membres de l'équipe de super pouvoirs dont leurs ennemis semblent dépouvus mais cela ne nuit pas au propos).
Ma seule critique à ce sujet est qu'on est un peu perdu avec les sommes annoncés. La devise sud-coréenne, le won, ne pèse pas bien lourd : 1 000 wons font 0,6 euros, 1 milliard wons fait donc 600 000 € (une somme modeste dans une grande entreprise) et 1 000 milliards wons font 600 millions €.. J'ai l'impression que les rédacteurs des sous-titres se sont un peu emmêlés les pinceaux avec ces chiffres notamment lorsqu'ils évoquent la dette que doit rembourser l'entreprise.