Si Star Trek: Discovery était un vaisseau spatial, ce serait un vaisseau flambant neuf, blindé d’effets spéciaux, lancé à pleine vitesse... dans une direction scénaristique qu’on a oubliée de définir.
Le pitch ? Une préquelle qui a l’ambition d’être une suite, qui parle du é en le rendant plus futuriste que le futur, avec une technologie que même Picard n’ose pas googler. Et au milieu de tout ça : Michael Burnham, la première héroïne star trekienne à ca autant de chaos intergalactique que de débats Reddit.
On suit donc Burnham, mi-Vulcaine, mi-humaine, mi-syndrome du héros (oui, ça fait trois moitiés, mais c’est Discovery, la logique est relative), dans une série qui confond intensité dramatique avec “tout le monde pleure tout le temps dans les couloirs.”
L’univers ?
– Reconnaissable mais sous stéroïdes,
– Les Klingons ? Rebootés façon cosplay dark fantasy en 4K,
– La Fédération ? Toujours aussi noble, mais avec des réunions de crise toutes les 12 minutes.
On voyage, on saute dans le mycélium interdimensionnel (ne demande pas), et on redéfinit les lois de la physique à la pause déjeuner.
Visuellement, c’est sublime. Rien à dire.
– Couleurs léchées,
– Vaisseaux brillants,
– Batailles spatiales en mode “Michael Bay lit Asimov”.
Mais derrière les effets ? Parfois, un vide sidéral d’écriture.
La série adore :
– Les discours solennels en fin d’épisode,
– Les twists qui n’ont peur de rien,
– Et les épisodes bottle où les personnages se regardent intensément en parlant de trauma intergalactique.
Est-ce que ça reste Star Trek ?
– Sur le papier, oui.
– Dans les tripes trekkies, c’est sujet à débat.
– Parce que parfois, ça ressemble plus à un spin-off émotionnel de Battlestar Galactica qu’à une vraie exploration de l’inconnu.
Mais Discovery, c’est aussi des tentatives :
– D’inclusion,
– D’audace,
– De modernisation de la franchise.
Parfois maladroites, parfois puissantes.
Mais au moins, la série essaye de faire vibrer les étoiles à sa manière.
Au final, Star Trek: Discovery c’est une série qui rêve d’être le cœur battant du futur... mais qui oublie parfois de calibrer ses instruments.
Un beau vaisseau, beaucoup d’émotions, un peu de n’importe quoi... mais avec une sincérité qui désarme.
Engage... mais avec un peu de recul.