Vu, revu et re-revu l’excellent " Secret (Love) Affair ".
J’en suis à la quatrième fois (oui, bon, j’ai des dadas, je suis un peu obsessionnelle.)
L’ histoire, en bref, Lee Sun-Jae ( le formidable Yoo Ah-in, "Burning", "Seoul Vibe")est un pianiste prodige autodidacte. Totalement inconnu, il est livreur et vit très modestement.
Le professeur Kang Joon-Hyung, ( Park Hyuk-Kwon jamais aussi excellent que dans des rôles de sale type cynique ) repère ce diamant brut et décide de modeler sa vedette phare, et il ne s’applique pas à une œuvre à but non-lucratif : bien qu’il repère le talent exceptionnel de Sun-jae, son but ultime est de planter tous ses autres collègues enseignants et de rafler la mise. Beau rôle de Kim Chang-wan en Min Yong-Ki en professeur véritablement artiste.
Kang demande à sa femme Oh Hye-Won( Kim Hee-ae, Snowflower", " the World of the Married")d’auditionner Sun-jae et le courant artistique et charnel e immédiatement entre eux.
Sous l’œil du mari, aveugle aussi longtemps qu’il lui convient, victime bafouée très opportunément.
Ce qui m’a transportée dans ce drama ? Eh bien, le coup de foudre artistique et la montée de la ion à travers la musique.
Les interprétations, tant des acteurs que des pianistes sont absolument magnifiques.
Les acteurs ne sont pas pianistes eux-mêmes mais ont étudié le jeu de mains d’interprètes. La crédibilité est totale.
Ensuite, l’exposition des magouilles est plus que convaincante.
Et, enfin, le rouleau compresseur de la société, malgré l’évident cynisme du mari " bafoué", est impitoyable.
Ce drama est l’un de mes préférés.
Il est d’une grande beauté, que ce soit pour la photo, les expressions les plus fugitives, les plans, le choix des atmosphères, la rupture du monde de la ion pour les chutes à la verticale vers le quotidien, et le sordide, l’épure des traits, cet envoûtement musical, tout cela forme une symphonie.
C’est magnifique.