Heureusement que je n'ai pas trop tenu compte des critiques déjà parues, sinon je serais é à côté d'un drama qui m'a souvent touché, fait sourire, ou fait réfléchir aux choses de la vie.
Comme on le précise dans le synopsis simplifié, on parle d'un retour sur la terre de son enfance d'une décoratrice d'intérieur dont on sent qu'elle a un gros contentieux avec son é. Et ce, même si son premier et grand amour vit toujours à cet endroit. Tout ça doit vous rappeler vaguement le point de départ de la série récente Retour à Samdal-ri, mais le reste diffère assez bien. On va comprendre au fil des épisodes pourquoi elle veut éviter son village, et même limiter au maximum les s avec son père. Si l'ambiance de départ n'est pas des plus joyeuses, accrochez-vous, car le drama met en scène une histoire d'amour rédemptrice et magnifiquement conçue.
Dans les autres points positifs de la série, je mettrais en avant plusieurs choses. Tout d'abord, elle ne nous présente pas les relations amoureuses comme étant aussi sages que dans la plupart des dramas, ça colle déjà mieux à la réalité. Il y a même une petite scène coquine, toute en suggestions, qui m'a fait beaucoup rire. Une énième déclinaison de l'héroïne qui, ayant un peu trop bu, s'effondre sur son amour de toujours. A voir absolument, car c'est tout à fait différent du cliché habituel.
Le casting est de qualité (mais c'est assez banal à dire, tant il y a du talent en Corée). J'étais particulièrement content de revoir Lee Se-young, et que j'avais particulièrement appréciée dans The Red Sleeve. Mais le mètre 89 de Na In-woo s'impose aussi dans le rôle masculin principal, en amoureux constant et déterminé, resté au pays.
Contrairement à certaines critiques négatives, je n'ai pas trouvé que le personnage principal féminin était capricieux, versatile, indécis. Au fur et à mesure que l'histoire avance et que les flash-back éclaircissent les zones d'ombre, j'ai parfaitement compris la psychologie de ce personnage.
J'ai par contre trouvé que les romances secondaires manquaient pour une fois de consistance. Mais la série ne fait que 12 épisodes, ce qui pourrait expliquer le manque de développement des petites histoires parallèles.
A noter qu'un rôle secondaire, mais important dans l'histoire, est confié à une actrice occidentale, l'Italienne Adriana Maria Duello, qui a fait une partie de ses études en Corée. Elle joue la mère de Lee Se-young. Elle jouait déjà dans Vincenzo, par exemple. Si son rôle a de l'importance, c'est notamment parce que sa fille a subi certaines discriminations étant jeune, étant la fille d'une étrangère. Son nom est malheureusement oublié dans la plupart des pages qui présentent le casting de ce drama !
Enfin, j'épingle aussi la bande son, qui comprend de jolies ballades en anglais comme en coréen, et qui est vraiment touchante.