Making a Murderer, c’est l’histoire vraie qui te fait dire : "Attends, quoi ?! Non, c’est pas possible, c’est trop énorme". Et pourtant, ça l’est. Ce docu-série de Netflix te plonge dans l’univers de Steven Avery, un homme qui e du statut de pauvre type victime d’une erreur judiciaire à celui de suspect principal dans une nouvelle affaire de meurtre. Sérieusement, le gars a plus de rebondissements dans sa vie que dans une saison entière de Game of Thrones.
Dès le départ, tu sais que tu t’embarques dans un tour de montagnes russes, sauf que là, ce sont des montagnes russes légales où chaque nouveau témoignage ou preuve te fait revoir toute ta théorie. On navigue entre le documentaire et le thriller judiciaire, mais avec une petite différence : tout est tellement kafkaïen que même les pires scénaristes n’auraient pas osé. L’histoire d’Avery, c’est la quintessence du "Mais comment c’est possible ?". Chaque nouvel épisode te fait grincer des dents, hurler à l’injustice, ou simplement te demander si le système judiciaire américain n’est pas un grand sketch.
Et puis il y a la famille Avery. On ne sait pas si on doit les plaindre ou les applaudir pour leur persévérance face à ce bulldozer judiciaire. C’est un peu comme suivre les péripéties d’une famille qui n’a vraiment, mais alors vraiment, pas de chance, coincée dans un combat contre un système qui semble déterminé à les broyer.
Le montage est parfait pour te rendre complètement accro, à la limite du binge-watching compulsif. Chaque révélation te fait basculer d’un côté ou de l’autre : "Il est innocent ! Non, attends... et si c’était lui ?" La série jongle avec les preuves, les témoignages, et les manipulations comme un magicien te montrerait un tour où la carte que tu choisis est toujours la mauvaise. À la fin, tu ne sais plus quoi penser, et c’est justement là le génie de Making a Murderer : elle transforme le spectateur en juré, mais sans te donner les outils pour rendre un verdict définitif.
Et il ne faut pas oublier Brendan Dassey, ce gamin paumé qui semble avoir été jeté dans cette histoire comme un figurant dans un mauvais film policier. Ses interrogatoires sont tellement absurdes que tu te demandes si on ne lui a pas montré le mauvais script. Là, tu réalises à quel point cette histoire devient tragique, non seulement pour Avery, mais pour tous les personnages pris dans cet engrenage judiciaire infernal.
En résumé, Making a Murderer, c’est un puzzle judiciaire tellement compliqué qu’il te donne mal à la tête, avec chaque pièce qui semble appartenir à un autre casse-tête. C’est fascinant, révoltant, et tu termines la série en te demandant si, un jour, quelqu’un réussira à démêler ce sac de nœuds... ou si on est tous condamnés à errer dans ce labyrinthe de la justice.