C"est en lisant les critiques de ce japanime que m'est venue l'envie de le revoir. Pourtant, je ne suis pas du genre à regarder Albator en bouffant des fraises Tagada ou à me tripoter en pensant à Actarus afin de retrouver ma grisante (et parfois, ne l'oublions pas, misérable) jeunesse. Mais là, j'avoue que suis tombée accro dés le premier épisode, et j'ai dû me taper les 39 autres en 3 jours. Suite à quoi, j'ai mis 15 jours à m'en remettre (pathétique, hein? mais je peux tout vous dire à vous). La portée dramatique du scénario imaginé par Riyoko Ikeda est telle que, ramassée sur quelques jours, c'est une tristesse démesurée qui m'a cueillie dans la fleur de l'âge, juste quand on se croit super cool parce que super blaz.Il faut dire que j'adore les nanas qui se battent comme des mecs (en fait, Lady Oscar était une keuponne avant l'heure, ouais, et grave communiste avec ça), mais ça ne suffit pas à expliquer ce coup de foudre inopiné tout droit venu de mon enfance: les personnages sont magnifiques, le doublage français exécuté avec maestria, les dialogues de qualité, le rendu historique étonnamment précis (les prémices de la révolution française en direct live!)...
Bon, c'est un chef-d’œuvre quoi.