The scrambler

Nous ne sommes pas au niveau de Mercredi ou d'Altered Carbon mais tout de même, il y a un peu de cela. La série propose un simili huis-clos dans une petite ville où tout le monde se connait. Une femme (the stranger) va y foutre le bazar en révélant parfois des secrets, parfois en faisant du chantage pour ne pas révéler d'autres secrets.

La tension est vraiment le gros point fort de la série, qui sait quoi, qui apprend quand et avec qui les choses, on se plait à poursuivre pour comprendre le dénouement. Et puis vers l'épisode 6, quand le puzzle commence à s'assembler, il laisse apparaître des failles, des craquelures et quelques parties vérolées.

On veut bien une ou deux coïncidences mais 35 au mètre carré, c'est un peu gros. On ne comprend à la fin pas bien les motifs globaux de "l'étrangère" et la résolution finale de l'intrigue de base sur la disparition de la femme est presque lâchée comme un sac à la benne à ordure. Les interactions du corbeau avec certains personnages sont incompréhensibles mais moins que certaines réactions desdits personnages (notamment le héros).

Enfin, la conclusion est clairement 5 niveaux en dessous de la tension ressentie tout du long. Plus on réfléchit aux arcs scénaristiques, moins certains ont de sens. Tout le machin des enfants n'a presque aucun lien avec le reste et certainement rien de déterminant. C'est parfois à se demander si certaines intrigues ne sont pas juste là pour nous embrouiller inutilement. C'est dommage parce que contrairement à son scénario, le rythme est vraiment bien fichu, malgré des combats ENCORE UNE FOIS pas mal ratés.

Dommage.