Intéressant mais exasperant. Car Jason Segel, auteur et acteur de cette série, nous emmène dans toutes les directions avec ce qu'il pense être de la subtilité mais qui parfois ressemble à une démonstration de spectacle de fin d'année de collégiens. En fait cette série a les qualité et défauts de l'adolescence. Mignonne mais parfois malaisante et terriblement prétentieuse tout en essayant d'être totalement sincère.
C'est bourré d'idées, d'effets visuels et de bons sentiments. On nous parle aussi beaucoup de psychologie humaine, de la structure même du récit d'une série avec des monologues face caméra qui brisent le 4ème mur. Au final (spoiler alert) on nous parle même de psychiatrie et de la difficulté à différencier la réalité de la fiction.
Mais l'histoire ne tient que par des bouts de ficelle, même si ce sont de jolis bouts de ficelle et des tours de e e et des éclipses via des tunnels à la Alice au pays des Merveilles.
J'en suis ressortie un peu fâchée que ma curiosité m'ait amené à regarder 10 épisodes avec un final bancal et plutôt égocentrique. Malgré une tentative foutraque de ramener toute cette histoire à une merveilleuse histoire collective pour créer une série.
Bref, on est content pour toi Jason Segel, si je comprend bien on, nous le public, est ta thérapie de groupe. J'essayerai de ne garder en mémoire que les quelques moments de poésie que recèle néanmoins cette mini-série étrange.