On pouvait légitimement se poser la question de l’intérêt d’un prequel pour une série déjà bien essorée par 8 saisons et une suite, mais Dexter : Les Origines est une excellente surprise. De la gestion du « »dark enger » » aux premiers crimes sur lesquels il s’est fait la main et a peaufiné son modus operandi, la série parvient d’abord à intriguer puis à réellement tenir en haleine grâce à une très bonne intrigue inédite en fil rouge, des flash-backs qui reviennent sur le destin effroyable de la mère de Dex, des connexions inattendues, et une volonté de ne pas édulcorer la série. Cette première saison s’avère extrêmement sanglante, ce qui contraste avec le ton léger de la mise en scène (couleurs chaude, musique latino…). Le gimmick de la voix off (par Michael C. Hall) fait habilement le lien entre le Dexter original et Patrick Gibson, sa version rajeunie, impressionnant de mimétisme. Le casting est d’ailleurs globalement excellent.
Saignant, tranchant, convaincant. Dexter is back.