Classe Mannequin par Anna
Des décors gris et orange, une trame surfant sur le succès des super-models des années 90, une Vanessa Demouy plus boudeuse que jamais, et surtout des intrigues à couper le souffle :
- comment perdre du poids quand on fait déjà 39 kilos pour 1 m 98 ?
- en fait, Linda s'appelle Evelyne mais elle déteste son prénom, pas assez chagasse ! Comment faire pour que personne ne le découvre ?
- le photographe de l'école s'appelle Marc : est-ce un énorme cross-over de malade avec les Filles d'a côté ? Même pas ! Apparemment dans les années 90, tout le monde s'appelait Marc (et leur nana s'appelait Sophie, bien souvent)
- Marion, la brune moche, ne sait pas marcher avec des talons ! Elle a donc une sorte de double vie de mannequin et de fille en baskets, ce qui est très stressant et l'aurait probablement menée au burn-out si la série avait continué.
- Déjà éco-consciente, Marion utilise des brown bags pour ramener ses courses (un céleri par jour et par personne). Ca fait un peu chier tout le monde parce qu'on a plus de sac-poubelle. Comment vont-ils gérer la colocation en partant sur de si mauvaises bases ?
Je terminerai avec une citation du générique, plutôt bien senti d'ailleurs et assez pertinent en termes de rimes pauvres :
"Essaye d'imaginer
Les jours qu'on a és
Ou les souvenirs, les secrets, les plaisirs
Chacun les yeux fermés
Le coeur les mains serrés
Et ce rêve si brûlant
Etre un modèle pour arrêter le temps
Sur le printemps"