Avec son démarrage mélangeant Ocean's Eleven et Mission Impossible, le tout sans jamais laisser une seconde de répit à son spectateur, Akudama Drive surprend.
Il te scotche à ton siège durant 12 épisodes, avec un découpage ultra dynamique et une musique énergique tout du long. C'est bien simple, on croirait regarder un blockbuster de plus de 4h tant le découpage épisodique semble presque forcé. L'histoire ne connaît aucun temps mort et mérite d'être regardé d'une traite, si vous en avez la possibilité. Chaque combat profite d'une mise en scène débordant d'effets post prod magnifique, de jeux de lumière sublimes et d'une très bonne chorégraphie.
On se laisse rapidement embarquer avec cette équipe réunie de force de Akudamas, les grands criminels de cette société dystopique. Dans le tas se cache pourtant une fille qui n'a rien à faire là, enrôlée par la force du destin et une pièce de monnaie. Ensemble, ils ont reçu pour mission via un étrange chat de récupérer un mystérieux colis à bord d'un train dit imprenable.
Si l'on pourrait penser que c'est là le fin mot de l'histoire, ce n'est en fait que le premier tiers d'un tout bien plus vaste qu'il n'y paraît. S'en suit alors révélations sur révélations, pour un final qui, comme je le disais plus haut, fleure bon le grand film blockbuster.
Si les personnages sont pour la plupart tristement caricaturaux, on appréciera cependant l'évolution du protagoniste principal et sa lutte contre un système défaillant et policier, qui décide d'où commence le bien, et le mal. C'est d'ailleurs un propos qui est assez justement traité dans son ensemble, avec pas mal de scènes fortes dont je tairai le contenu pour vous laisser le plaisir de la découverte, et qui, sans apporter un regard neuf, ont le mérite d'être efficace et prenante.
Seul grand reproche qui n'en est pas un, la censure est absolument infâme et cache par moments 60% de l'écran.
Je n'aurai finalement qu'une dernière chose à dire: Cet anime n'est peut être pas ce que vous croyez, laissez lui sa chance jusqu'au bout.