Ces grésillements mélodieux de guitare, ces ruptures de tons élégantes en diable, cette ambiance costumée, confortable, insouciante, ces percussions en cascades, cette générosité sensuelle et simple...
C'était donc ça, la fin des années 1960. Pourquoi fallait-il que ça s'arrête ?
Il y a dans ce morceau quelque chose de ce que Bergson considère comme l'éternité. Une oeuvre qui, par l'addition de ses différentes parties, parvient à condenser une sensation et continue à hanter la conscience même après avoir disparu.