The Cure, ou le retour inattendu d’un certain "Rock Progressif", c’est-à-dire une musique préoccupée par les atmosphères et la création d’univers plutôt que par le format pop (que le groupe avait pourtant formidablement illustré dans son "Three Imaginary Boys"). Heureusement, sans aucune des horreurs qui l’accompagnaient avant : virtuosité auto-satisfaite des musiciens, prétentions au classicisme, pompe et fioritures baroques. Non, ce magnifique "A Forest", avec son intro irrésistible, est taillé aussi bien pour les chambres des adolescents rêveurs que pour les dance-floors survoltés, et c’est une excellente nouvelle.