(Extrait d'Opulence 2021, la suite d'Eminence 2020) :
Il est là !
Ne le laissez pas s'échapper !
On le tient !
Holly - féministe/anti harcèlement scolaire/anti-Trump/anti-injustices/anti-inégalités/anti-racisme/anti-tout ce qui pue sous les bras - se sent alors encore plus forte et courageuse, assez pour acculer le méchant de cette histoire avec sa tribu d'amis fortifiée au calcium et à la vitamine C et qui ont tous voté pour Joe Biden. Ce n'est plus Capitaine Holly, ni la bande des Niaisebusters, ni le pays Kingtopia, mais bien une armée de Rigolateurs !
"Tu es fait comme un rat !" clame avec puissance de voix le grand et beau Jérôme, à la peau aussi noire que le charbon que ses ancêtres devaient extraire de force dans des mines détenues par des blancs, mais aujourd'hui, il est plus intelligent que la majeure partie des blancs... Malheureusement, il ne l'est pas autant qu'Holly, la fabuleuse Holly, qu'est-ce qu'elle est incroyable Holly, (j'adore HOLLY ! crie Stephen King à plein poumons dans son amourette d'adolescent prépubère, ionnément, à la folie, ionnément, à la folie !).
"Oh oui, tout ça, c'est grâce à toi Susie," concède avec modestie Barbara, la fille noire qui va bientôt remplacer Stephen King comme prochaine Releveuse des couleurs de peau, "l'Holly de tous les pays, tu es fantastique. Tu es peut-être pas très séduisante mais tu incarnes parfaitement l'icône féministe par excellence avec toutes tes interventions dont on peut aisément se er ! Elle en a dans le ciboulot, la petiote !!! "
Holly rougit. Elle leur dit qu'ils sont trop gentils et qu'ils doivent probablement avoir raison en vrai ! Personne n'est là pour dire le contraire !
Billie Dean (black), le policier au grand cœur de la ville de Seattle : Oui, nous croyons en toi, Holly, tu peux l'avoir ce vilain grâce à notre force unie.
Jessie MaloluTO (chinoise, trans - depuis, elle a changé 47 fois de sexes - cheveux colorés - depuis, elle a changé 47 fois de couleurs de cheveux) travaille dans un cyber café à New York : Pratique de pouvoir se transformer autant qu'il le veut, il est l'exemple même de la genderfluidité qui nous accompagne tous.
(Dans un coin, Rose Eve ne dis rien, elle a depuis toujours été victime d'harcèlement sexuels et toujours par les méchants garçons... Il faut savoir que des statistiques indiquent que tous les hommes sont des vio...)
"Bon, vos gueules, les connards ! Putain de merde, foutre de nom de chiasse !" Celui qui venait de s'exprimer avec tous les propos les plus vulgaires qui soit et un rendement de quarante gros mots à la seconde, c'était Trump... Je voulais dire, le méchant de cette histoire. Dans son sourire, brille de la haine à l'état pur.
Obladi Doblado, le clown qui accompagne toujours les histoires de Stephen King ces derniers temps, prit la parole : Vous voyez, c'est le mal incarné, il nous donne le signal pour qu'on le frappe tous !
Stuart Vince, aka Le mousquetaire, gérant du magasin du coin : A vos bâtons !
Mexicano Stevenso, pompiste Pemex du village de Tepache, renvoyé de son village par Trump, il est triste maintenant : Renvoyé de mon village par Trump... Je veux dire... CHARGEZ !!!
Et ils l'attaquèrent tous... D'un seul coup. Puis se retirent pour laisser le tour au prochain. La longue queue qui sort dehors continue à déverser devant le vilain une foule de personnages tous plus fantastiques les uns des autres. On peut y voir Chopo le singe, Tom Hanks, Jackie Joe, Starlet des bons oignons, Hopaho Veridique, Jimo Pays, Katohirime Nagasi - même Damien est revenu des étoiles pour mordre le bras du vilain - Joe Biden, Kamala Harris, AOC, et puis, qui vois-je, Obama ! Toujours là pour supprimer le mal.
Du calme ! Chacun aura son coup ! Seul Holly aura droit au dernier coup.
Faites de la place, ils n'arrivent pas à franchir le age.
On étouffe ici !
"Argh !" gargouille de vilaineté le méchant, "Je crois bien que vous m'avez vaincu, vous êtes bien trop nombreux ! Je ne pensais pas qu'en attaquant une seule personne, toute une tribu irait la protéger d'un seul geste. En vrai, il faut être vraiment le nombril du monde pour avoir autant d'amis. Et heureusement, pour vous, vos poings étaient tous chargés de bonheur et de joie ce qui m'a anéanti."
"Attends, deux secondes le méchant" l'interrompit... euh, je sais pas qui c'est lui. Mais il a les cheveux roux. "Tout le monde a bien donné son coup ? Hein ? Quoi ? Qu'est-ce que vous racontez ? Stephen King n'a pas donné son coup ? Mais qu'il se ramène, putain, on va baisser le rideau ici."
Stephen King se ramène alors avec toute sa tribu d'amis, suivie de sa famille en or massif. Il e devant Holly, et ne peut s'empêcher de lui demander un orthographe, il lui dit que c'est un autographe pour elle. Elle rougit à nouveau mais se reprend, intelligente qu'elle est. Puis, Stephen King inspecte les lieux et trouve ça logique que le méchant ait pu se faire dégommer tranquillement, il ne tue pas les gentils quand il en a l'occasion, un classique. Enfin, il fout son petit coup de poing dans le visage du vilain. Et il est content, il sent que le monde est un petit peu meilleur s'il produit des méchants très vilains dans ses livres et s'il continue de dire que Trump est un con, il va peut-être disparaître dans la vraie vie, qui sait ?
"ça, c'est pour ma mère qui est morte." qu'il assène d'un autre coup de poing.
Oh du calme, on a dit un coup par personne.
Mais, c'est bon, dans l'oreillette, on me fait signe que Holly peut donner son dernier coup. Elle n'a pas besoin de le donner, le vilain tombe dans la cage de l'ascenseur car elle a tout prévu. Son coup est le meilleur, c'est le plus intelligent.
Il aurait pu s'échapper, on ne sait jamais. Mais heureusement, qu'ils étaient quarante millions devant le bâtiment.
Voilà, l'histoire continue mais Holly tient à rappeler que chaque personne est un monde et que chaque monde est constitué de parents qui ont l'Alzheimer, de conducteurs (toujours IVRES) qui produisent des accidents, de loubards qui tabassent des innocents car ils ont été maltraités, de crises cardiaques, de cancers du pancréas, et de tout plein de choses affreuses qui arrivent systématiquement et tous en même temps.
C'est le monde de Stephen King.
39 années de bonheur (on a tué le vilain !) et de malheur (oh... La mort.).
Que c'est triste, maintenant, toutes les histoires se terminent dans les Ouin Ouin.
Mais ne vous inquiétez pas, au contraire de cette critique, elle ne va pas se