Si tu pensais que les thrillers se limitaient à des flics en dépression qui traquent des serial killers, Rêver de Franck Thilliez est là pour te prouver qu’on peut aussi être piégé par son propre esprit… et que le cauchemar ne s’arrête pas forcément au réveil.
L’histoire suit Abigaël, psychologue spécialisée dans les cauchemars, qui souffre de narcolepsie et se retrouve mêlée à une enquête sur des enlèvements d’enfants. Le hic ? Entre ses crises de sommeil incontrôlables et sa mémoire qui flanche, elle peine à démêler le vrai du faux. Chaque micro-sommeil devient une faille temporelle où la vérité se dérobe, et plus elle avance, plus elle doute de tout… y compris d’elle-même.
Le gros point fort ? C’est un casse-tête diabolique. Thilliez joue avec la chronologie et la perception de la réalité comme un illusionniste, et il faut rester bien accroché pour ne pas se perdre entre les rêves, les souvenirs et la réalité. Le rythme est haletant, l’angoisse monte crescendo, et Abigaël est une héroïne aussi brillante que fragile, ce qui la rend terriblement attachante.
Le hic ? C’est un puzzle exigeant. Si tu lis ça en mode détente, tu risques d’avoir un sérieux mal de tête à force de jongler entre les temporalités et les faux-semblants. Et comme souvent avec Thilliez, certaines révélations sont un peu tirées par les cheveux… mais bon, c’est aussi ce qui fait le charme du genre.
Bref, Rêver, c’est un thriller machiavélique, qui te balade entre rêve et réalité sans jamais te laisser souffler. À lire si tu aimes les intrigues complexes et les héroïnes torturées… et que tu es prêt à remettre en question tout ce que tu viens de lire à chaque nouveau chapitre.