Avec Pactum Salis, Olivier Bourdeaut nous prouve que même les grains de sel peuvent avoir du caractère. Ici, on assiste à la rencontre improbable entre un paludier bourru et un agent immobilier aussi subtil qu’un panneau « Vendu » clignotant en néon rose. Deux mondes, deux visions de la vie, et un marais salant en toile de fond, parce que pourquoi pas.
Le roman oscille entre dialogues savoureux et ambiance iodée, avec une pointe d’absurde qui fait tout le charme du bouquin. C’est un peu comme un plat bien assaisonné : on en redemande, mais parfois, ça pique un peu la langue.