Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur par Drianis

Je voulais lire ce livre depuis longtemps. J'avais vraiment peur d'être déçu. On se fait souvent des idées totalement fausses sur ce que l'on aurait pu attendre d'un livre. Donc, je m'attendais à du 100% tribunal. Je fus au début dérouté de suivre la vie de Scoutt et de la narration à la première personne. Puis, je fus transporté. Car Scout, on vit avec elle, même si j'ai dévoré le livre, on grandit avec elle. On l'a voit changé, comprendre de plus en plus la vie et ses injustices. Elle permet d'analyser des situations sous un oeil nouveau, innocent, avec l'intelligence et l'humour d'un enfant. Souvent, je me suis souvent surpris à rire pendant la lecture, malgré le sujet grave de l'histoire. Et c'est grâce à Scoutt.

Puis, il y a l'histoire en elle-même, celle du procès qui décolle dès la seconde partie. Là, la lecture devient haletante. Je ne pouvais plus lâcher mon livre. J'étais dégoûté face à de telles injustices, un peu comme Dell qui a envie de pleurer pendant le contre-interrogatoire. Je devais sans doute être trop investi, car c'était mon cas aussi.

Mais, il y a surtout la construction du livre. Suivre les personnages dans les pérégrins avant et après le procès, ça permet de créer un univers. De comprendre que tout se tient. De Boo à Ewell, tout est important. Puis, il y a Atticus, tellement sage, tellement honnête, que pour des enfants, ça peut paraître énervant, mais il laisse rêveur par tant de sagesse.
Enfin, je conseille tellement ce livre. Il se dévore, il se vit.