Martin Eden e pour le chef-d’œuvre de Jack London. C’est en tout cas ce qu’affirme Francis Lacassin (ne me demandez qui est cette personne, je n’en ai absolument aucune idée) dans la préface de l’édition que j’ai lue. Étant donné que je n’ai pas lu d’autres livres de l’auteur américain, je serais bien en peine de confirmer ou d’infirmer cette assertion. Aussi vais-je me contenter de vous donner mon ressenti sur l’histoire de ce jeune marin défavorisé qui décide de s’instruire et de devenir écrivain pour conquérir la fille dont il vient de tomber amoureux.
Dix jours m’auront été nécessaires pour lire Martin Eden, ce qui, à mon échelle, est très long ; et s’il m’a fallu autant de temps pour terminer ce roman, ce n’est nullement parce que ce dernier est ennuyeux ou mauvais, mais simplement parce que je ne lis pas beaucoup en ce moment, étant depuis quelques semaines en proie à une mélancolie sourde qui émousse quelque peu mes forces et mes envies.
Quoiqu’il en soit, ce rythme de lecture plus apathique qu’à l’accoutumée ne m’a pas empêché d’apprécier les nombreuses qualités de ce livre. Martin Eden est un roman extrêmement agréable à lire, le récit étant d’une qualité exceptionnelle et le personnage éponyme minutieusement croqué. De plus, le style de Jack London, fluide, érudit sans être pompeux, permet au lecteur de complètement s’immerger dans l’histoire. Un très grand roman !