Impossible de raconter ces chants. Succession de pensées, de plaidoiries, de scénettes.
Une écriture assez complexe à appréhender. Mais Lautréamont peint avec talent les vices et les visages de Maldoror. Il distille parfaitement ses horreurs et sa noirceur. Il donne des touches tellement succinctes et amenées d'une façon si surprenante et parfois au combien brutale que ça en est véritablement jouissif. Maldoror nous échappe pendant un temps pour revenir nous éclater au visage.
Entrez dans son monde, ses rêveries, ses fantasmes, son obscur esprit, souligné par une écriture à la première personne percutante.
Ces chants m'ont beaucoup plu mais je me suis tout de même heurtée au style et à la langue. Difficile de cerner les enchaînements, le fil conducteur des strophes. Ou l'entité des chants. Ça m'a gâché un peu le plaisir mais après tout nous sommes prévenus « que le lecteur ne se fâche pas contre moi, si ma prose n'a pas le bonheur de lui plaire »...
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le 11 mars 2011
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2 commentaires
Difficile de mettre un livre sur un piédestal seulement quelques minutes après l'avoir refermé, pourtant... Pourtant, en lisant Les Chants de Maldoror, je me trouvais face à un texte si riche et si...
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le 25 août 2011
47 j'aime
6
Impossible à décrire, que ce soit pour son déroulement où les sentiments que j'ai pu éprouver à sa lecture. C'est un livre fascinant, vivant, qui nous dévore tout entier. La façon dont il est écrit...
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le 4 mars 2011
26 j'aime
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"Dieu, tu es trop puissant et il y a de la craintes dans mes hymnes. Car si par une seule manifestation de ta pensée tu peux créer ou détruire des mondes, commander à la mort d'emporter entre ses...
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le 3 déc. 2010
20 j'aime
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Comme il est triste de ne pas voir ici le talent de Brooks s'exprimer autant que dans World War Z, peut-être est-ce dû au format justement. Certes cette compilation de méthodes pour survivre à une...
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le 1 mars 2011
10 j'aime
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le 11 mars 2011
9 j'aime
2
Cruelle déception que celle de la lecture de Melmoth et pourtant j'étais pleine de bonne volonté, prête à lire et à être charmée par un classique du fantastique que Baudelaire s'est plu à réemployer...
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le 11 mars 2011
8 j'aime
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