Ouistreham, écueil évité

Quand je lis un livre de ce type ou un journaliste prétend s'immerger dans un milieu qui n'est pas le sien j'ai toujours envie de crier à l'imposteur. Le safari chez les pauvres est un genre qui m'exaspère et Florence Aubenas a réussi à éviter la plupart des écueils de ce genre. Elle ne nous impose pas ses jugements , elle ne théorise pas. Elle nous livre plutôt une série de portraits ainsi que son ressenti à elle lors de ses péripéties. En toile de fond elle nous raconte la disparition de l'industrie à Caen.
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le 25 août 2010

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Axel

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