Le Messager par Elisée Reclus

Ce premier tome d'une trilogie autobiographique nous plonge dans la vie des bas-fonds du New York de la fin des années 50. L'auteur fait de ce monde des marges et de la débrouille un lieu si envoûtant que nous pouvons ressentir la chaleur de l'été, entendre les sons de la musique, respirer les odeurs. Coursier au Rockefeller Center, Charly, jeune Noir à la gueule d'ange nous emmène des beaux quartiers où il délivre ses messages à sa petite chambre miteuse, au dernier étage d'un vieil immeuble de Manhattan où se croisent prostitués, petites frappes, travestis, drogués .... et une drôle de petite fille bien en avance sur son âge.
C'est le portrait d'une ville, de ses habitants, ce sont les portraits des oubliés du rêve américain. Une profonde humanité se dégage de ces pages d'une force extraordinaire. Pour dire, comme on a rarement su le faire, les ombres et les silences de la solitude.
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs livres de 2014

Créée

le 9 févr. 2014

Critique lue 221 fois

4 j'aime

Elisée Reclus

Écrit par

Critique lue 221 fois

4

D'autres avis sur Le Messager

Critique de Le Messager par Elisée Reclus

Ce premier tome d'une trilogie autobiographique nous plonge dans la vie des bas-fonds du New York de la fin des années 50. L'auteur fait de ce monde des marges et de la débrouille un lieu si...

le 9 févr. 2014

4 j'aime

Critique de Le Messager par jerome60

Charles Stevenson Wright (1932-2008) est l’auteur d’une trilogie dédiée à New York dont « Le messager », publié en 1963, constitue le premier volume. Un recueil de textes courts, à l’évidence très...

Par

le 25 juil. 2014

1 j'aime

Du même critique

Critique de Punishment Park par Elisée Reclus

Le faux-documentaire le plus célèbre par le maître du genre Peter Watkins. Il maîtrise parfaitement le langage du documentaire en lui ajoutant une histoire complètement scénarisée de a à z. C'est...

le 9 oct. 2010

5 j'aime

Critique de Le Messager par Elisée Reclus

Ce premier tome d'une trilogie autobiographique nous plonge dans la vie des bas-fonds du New York de la fin des années 50. L'auteur fait de ce monde des marges et de la débrouille un lieu si...

le 9 févr. 2014

4 j'aime

Critique de Jane, le renard et moi par Elisée Reclus

Encore un joli coup pour La Pastèque la maison d’édition québécoise que l’on aime tant en . Jane, le renard et moi ou l’histoire d’une jeune fille seule et raillée de tous qui se retrouve en...

le 11 mai 2013

4 j'aime

1