Comme les tomes précédents, cette comédie romantique historique de Sally MacKenzie est une réussite, pleine d’humour et de quiproquos. L’autrice excelle dans le comique de situation et les dialogues ciselés. Margaret, héroïne curieuse et indépendante, a une idée bien à elle de la séduction : comment choisir un mari sans savoir s’il embrasse bien ? Sa dernière tentative vire pourtant au cauchemar lorsqu’un prétendant trop pressant ne respecte pas son refus. Heureusement, Mr Parks intervient à temps. Mais cette intervention entraîne un scandale : Margaret est vue dans une posture compromettante.
S’ensuit une course contre la réputation. Mr Parks, bien qu’honoré, n’est pas prêt à aimer. Margaret, elle, rêve d’un mariage fondé sur l’amour et l’alchimie des esprits. Leur ion commune pour la botanique pourrait pourtant les rapprocher… si leur entêtement ne faisait pas obstacle. Les familles s’en mêlent, et les lecteurs retrouvent avec plaisir les protagonistes des tomes précédents.
Ce roman est une parodie savoureuse des romances de la Régence. Sally MacKenzie joue avec les codes, les exagère avec intelligence et tendresse. Margaret n’est pas volage, seulement moderne et rêveuse. Quant à Mr Parks, son dilemme entre respect et sentiment donne toute sa profondeur à cette comédie pétillante. Un régal pour les amateurs de romance pleine de piquant.
Ma chronique complète :
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